Déjà plongée dans l’embarras depuis plusieurs mois, Hockey Canada aura à justifier l’existence d’un deuxième fonds de réserve destiné à des cas de nature diverse, incluant ceux d’agression sexuelle possiblement commis par ses joueurs.
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Par le biais d’un texte publié lundi, le quotidien The Globe and Mail rapporte que le Participants Legacy Trust Fund a été créé pour couvrir les frais encourus dans les poursuites judiciaires; celles-ci peuvent concerner les dossiers d’agression sexuelle, mais pas exclusivement. En juillet, le même journal avait évoqué la mise en place d’un premier fonds, le National Equity Fund, qui a les mêmes objectifs que le second. D’ailleurs, le scandale de viol collectif concernant les présumés gestes de huit hockeyeurs d’Équipe Canada junior en 2018 à l’égard d’une femme a été au départ étouffé par le versement d’une somme de 3,55 millions $ à la victime grâce au National Equity Fund.
Ce dernier a également permis la naissance du Participants Legacy Trust Fund en raison du transfert d’une somme de 7,1 millions $ à celui-ci, a indiqué le média anglophone. Avant lundi, cette deuxième réserve n’avait pas été mentionnée de quelconque façon que ce soit dans la sphère publique.
La crise de confiance envers Hockey Canada risque de s’accentuer, le gouvernement fédéral – avec en tête la ministre du Sport, Pascale St-Onge – exigeant des changements au sein de la direction. De nombreux commanditaires tels Tim Hortons et la Banque Scotia, ont mis sur la glace leur association avec la fédération nationale.