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À la une de la presse, ce jeudi 6 octobre, le plan du gouvernement français pour faire des économies d’énergie, le président russe Vladimir Poutine critiqué dans son propre pays après les déroutes de l’armée russe en Ukraine et l’avenir fébrile du cinéma français.
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Le gouvernement d’Elizabeth Borne annoncera ce jeudi 6 octobre un plan d’économie d’énergie global pour réduire la consommation de gaz et d’électricité en France. « Sommes-nous prêts pour la sobriété ? », titre en une le journal Libération. Cinquante mesures seront présentées pour réduire d’au moins 10 % la consommation énergétique, soit l’objectif du gouvernement. Cela concerne avant les entreprises privées et publiques, les transports et le chauffage. Dans un reportage sur la ville de Trappes, en banlieue parisienne, se chauffer correctement relève, parfois, dans certaines copropriétés, de la gageure. « Comment faire si vous habitez une passoire thermique ? », s’interrogent plusieurs habitants dans Libération. Même avec les aides gouvernementales, certaines familles n’arrivent pas à faire face au coût global des travaux à mener pour une rénovation correcte leur appartement.
Parmi les pistes envisagées pour réduire la consommation figurent le covoiturage et le télétravail. Mais comme l’indique le dessin humoristique de Ranson dans Le Parisien, « travailler à la maison c’est bien mais c’est mieux quand il y a du chauffage ».
En Russie, le président Vladimir Poutine subit les critiques après les retraites militaires de l’armée russe dans les régions ukrainiennes de Lyman et Kherson. Sept mois après le début de la guerre, des voix dissonantes se font de plus en plus entendre. The Guardian relate ces témoignages : « les nouvelles sont mauvaises, la fatigue s’est installée et il n’y a pas assez de troupes pour conserver les territoires gagnés » selon le témoignage d’un journaliste pro-kremlin. À la télévision russe, certaines voix accusent l’armée de mentir lorsque ses dirigeants évoquent des retraites tactiques au lieu de reconnaître une défaite militaire.
Depuis la fin de la pandémie de Covid-19, la fréquentation des salles de cinéma françaises est en baisse. Alors qu’un peu plus de 100 millions d’entrées ont été totalisées depuis le début de l’année, on comptabilisait en 2019 plus de « 213 millions de billets vendus », informe La Croix. D’où cette question un peu provocatrice ? « Dernière séance ? » La pandémie a bouleversé les habitudes avec, notamment, les stratégies très agressives des plateformes de streaming.
Le gouvernement va donc lancer une campagne destiner à refaire du cinéma une expérience unique. Car le cinéma, « c’est une image vue en grand dans le noir comme un vrai tableau par rapport à sa carte postale », témoigne un cinéphile. Tout est différent à commencer par les émotions ressenties dans une salle de cinéma. Et « si le problème c’était le prix ? », s’interroge Sud-Ouest. Le prix moyen à l’échelle du pays est de 7 euros. Mais peut-être faudrait-il moduler le prix en fonction du jour, de l’horaire voire du type de films regardés. Une idée qui ne plaît pas vraiment aux professionnels du secteur.