INQUIÉTUDE CROISSANTE À BUENOS AIRES À TROIS JOURS DE L’INVESTITURE DE JAVIER MILEI
A quelques jours de l’investiture de Javier Milei comme président de l’Argentine, une vague d’inquiétude traverse une partie de la population de Buenos Aires. En effet, cet anarcho-capitaliste a annoncé des mesures radicales telles que la suppression de plusieurs ministères et la réduction des aides d’État. Ces annonces suscitent des interrogations sur les conséquences de ces décisions sur la vie quotidienne des citoyens argentins.
On estime que l’Argentine doit rembourser plus de trois milliards de dollars au FMI avant la fin de l’année. De plus, l’inflation atteint un taux alarmant de 143% sur une période d’un an, avec une hausse quotidienne des prix qui impacte gravement le quotidien des habitants. La préoccupation est palpable, surtout au sein des populations les plus vulnérables qui se demandent comment elles vont faire face à une nouvelle série de mesures d’austérité.
IMPACT SUR LA VIE QUOTIDIENNE DES ARGENTINS
Dans les discours de Javier Milei, la promesse de tout réduire en miettes est déconcertante pour de nombreux argentins. La diminution des aides d’État ainsi que la suppression de ministères font craindre une aggravation de la situation économique et sociale du pays. La population témoigne de la difficulté de faire face à une inflation qui impacte l’approvisionnement en produits de base tels que les fruits et légumes. Des témoignages font état de difficultés croissantes pour se nourrir, ce qui souligne l’urgence de la situation.
De plus, la population s’interroge sur les conséquences de la privatisation annoncée par le nouveau président. Les préoccupations portent également sur l’avenir des salariés de l’État et sur la volonté du gouvernement de maintenir certaines aides. La situation est critique pour de nombreuses familles, dont le niveau de vie est déjà en dessous du seuil de pauvreté. Les inquiétudes se multiplient face à la perspective de licenciements massifs dans le secteur public.
CRAINTES POUR L’AVENIR
Un grand nombre de personnes redoutent les conséquences des premières mesures prises par le nouveau président. Le sort des employés de l’État, devant faire face à des suppressions de ministères et de postes, est source d’anxiété. La perspective d’une vague de licenciements et de précarisation de l’emploi est une préoccupation majeure pour de nombreux argentins. Le travail de défense des droits, notamment dans le secteur des droits des femmes, est menacé par ces mesures drastiques.
Les inquiétudes sont également liées à la mémoire collective des méthodes de gouvernance de l’ancien président Mauricio Macri, dont les pratiques ont laissé des cicatrices profondes au sein de la population. Des témoignages évoquent la peur de revivre des moments difficiles, notamment en ce qui concerne les conditions de licenciement qui ont marqué la période de Macri au pouvoir. Cette crainte est d’autant plus pressante que s’ajoute à cela une situation économique déjà précaire, contraignant près de la moitié de la population à vivre en dessous du seuil de pauvreté.
LIENS UTILES
– Les annonces de Javier Milei : [Cliquez ici](lien)
– La situation économique de l’Argentine : [Plus d’infos](lien)
– Perspectives d’avenir pour le pays : [En savoir plus](lien)
