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Cats & Dogs: Toujours impayés, des employés démissionnent et pointent au social

Cats & Dogs: Toujours impayés, des employés démissionnent et pointent au social


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Cats & DogsToujours impayés, des employés démissionnent et pointent au social

Les travailleurs de Cats & Dogs dénoncent leur situation de plus en plus précaire faute de salaire depuis début octobre, et pointent de nombreux autres problèmes. Le patron promet un sauvetage prochain.

Six magasins sur quinze sont fermés depuis que les employés impayés ont manifesté et suspendu leur travail jusqu’à versement du salaire, le 6 novembre dernier (ici au centre Métropole à Lausanne).

Six magasins sur quinze sont fermés depuis que les employés impayés ont manifesté et suspendu leur travail jusqu’à versement du salaire, le 6 novembre dernier (ici au centre Métropole à Lausanne).

rmf

La situation était tendue il y a dix jours, elle semble maintenant désespérée pour une vingtaine d’employés de Cats & Dogs des cantons de Vaud, Neuchâtel et Genève. Faute d’avoir reçu leur salaire d’octobre, et après avoir suspendu leur travail le 6 novembre dernier, beaucoup ont maintenant démissionné, à regret. «J’ai donné 19 ans de ma vie à cette entreprise, et je me retrouve au chômage à 55 ans», témoigne Prisca, vendeuse, un sanglot amer dans la voix.

Financièrement à l’arrêt 

Certains disent avoir été partiellement payés, quelques centaines de francs, sans cohérence ni explications. «Mais ceux qui ont protesté n’ont aucun espoir de revoir leur argent», avance Virginie, responsable de magasin. Même les fiduciaires et l’avocat engagés pour rétablir l’ordre ont suspendu leur collaboration. Selon Unia, les loyers des magasins restent aussi largement impayés, et les cotisations sociales n’ont plus été versées, bien qu’elles aient été prélevées des salaires.

Les rayons restent vides, les commandes en suspens, et le syndicat évoque plusieurs millions de francs de poursuites, dont la moitié sur 2022. Pour Nicolas, gérant de magasin, il s’agit d’un problème de management, «et de mépris. C’est dommage car cette entreprise est un outil en or, très bien positionnée et avec peu de concurrents.»

Urgence

Dans l’immédiat, Unia accompagne les travailleurs pointant au chômage, voire au social, et insiste sur l’urgence de la situation. Il s’adresse aussi notamment à Migros, qui gère certains centres commerciaux hébergeant les magasins Cats & Dogs, en lui demandant de donner du travail aux démissionnaires. Sans entrer pour l’instant dans les détails, Migros répond que les candidatures sont les bienvenues, ayant un grand nombre de postes à repourvoir. 

«Tout sera réglé très bientôt»

Management «catastrophique»

Le Canton de Vaud suit l’affaire



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