L’animatrice et productrice Chantal Lacroix, qui a perdu sa maison dans un incendie il y a un an et demi, a invité, dimanche, les Québécois à participer à un exercice d’incendie, dans l’espoir de sauver des vies en cas de sinistre.
Mme Lacroix a lancé cet appel à titre de porte-parole de la Semaine de prévention des incendies, qui s’est amorcée dimanche.
«Cette semaine de sensibilisation, elle sert à ça. Aujourd’hui, profitez-en donc pour faire un exercice de feu, à la limite avec les membres de votre famille. Ça devient quelque chose, une activité qui peut être le fun, et ça peut tellement sauver des vies parce que dans des moments de panique, on ne sait pas comment on réagit», a expliqué Chantal Lacroix en entrevue à LCN.
La principale intéressée sait de quoi elle parle, car elle a vu un incendie ravager sa maison.
«C’est un accident banal. Ma copine est venue chez moi et, avant de partir, elle a décidé d’aller fumer une dernière cigarette sur le balcon de la maison, et elle a écrasé sa cigarette dans la plate-bande […]. Elle a quitté à 20h et c’est seulement le lendemain à 5h30 que le feu s’est déclenché», a relaté l’animatrice.
Celle-ci a été alertée par son détecteur de fumée et elle a pu évacuer la maison avec sa fille. Toutes deux se sont rejointes à un point de rencontre qu’elles avaient déjà désigné au préalable, justement lors d’un exercice d’évacuation.
Prévoir un plan d’évacuation et le tester lors d’un exercice est un bon moyen de s’assurer que personne ne panique en cas de vrai sinistre, a souligné la porte-parole.
«À partir du moment où le détecteur de fumée se déclenche, on dispose de trois minutes pour évacuer la maison», a-t-elle souligné.
Outre cet exercice, les Québécois sont invités à vérifier le fonctionnement et les piles de leur détecteur de fumée.
«Pour nous, en tout cas, on remercie la vie d’avoir eu un détecteur de fumée. C’est ce qui a fait qu’on est saines et sauves aujourd’hui», a souligné Chantal Lacroix.