À l’Assemblée nationale congolaise, la fin de 2023 semble déjà demain. Alors que l’élection présidentielle doit se tenir dans plus d’un an, l’heure est déjà aux stratégies impitoyables en vue du scrutin. La dernière illustration en date remonte à ce 11 octobre.
Dans les couloirs du Palais du peuple, c’est l’évènement qui agite les discussions : Chérubin Okende Senga, le ministre des Transports, des Voies de communication et du Désenclavement est la cible d’une motion de défiance. Plus d’une soixantaine d’élus ont déjà signé le texte, un nombre pour l’instant insuffisant pour le déchoir (il faut 251 signatures), mais assez élevé pour le mettre, dès ce 12 octobre, en accusation.