Jordan Bishop, un Canadien de 22 ans, a compris que son rêve de mener la vie qu’il avait envie ne pouvait se réaliser au Canada en raison du coût de la vie élevé et des salaires stagnants. Jordan a commencé à travailler pour une start-up en ligne avant de devenir un nomade numérique courant le monde pendant quatre ans, avec pour seuls biens son sac à dos et un blog de voyage qui lui permettait de financer son prochain billet d’avion. En 2018, il décide de s’installer en Turquie et pose son sac à Istanbul, où le coût de la vie est plus abordable qu’au Canada. Jordan prévient qu’Istanbul commence à perdre de son charme en raison de l’afflux de nomades numériques, mais il envisage de continuer à y vivre pour l’instant. Cependant, il est sûr qu’il ne retournera jamais au Canada.
Jordan explique que le mode de vie des nomades numériques leur donne la liberté de prendre des risques et de poursuivre des projets personnels sans craindre de se mettre en danger financièrement. De plus, le coût de la vie plus abordable à Istanbul lui a permis de lancer avec succès un site de conseils financiers pour les Canadiens qui génère des revenus en dollars et en euros alors que ses dépenses sont principalement en livres turques. Cependant, même s’il a pu mieux gérer ses finances à Istanbul, Jordan reconnaît que devenir un nomade numérique ne signifie pas être issu d’un milieu particulièrement aisé.
Jordan a choisi Istanbul principalement en raison de la vie moins chère qu’elle offre et de sa géolocalisation idéale pour voyager. Depuis qu’il s’est installé dans le quartier de Galata, Jordan a un magnifique appartement haut de plafond qui ne coûte qu’une fraction de ce qu’il paierait dans la plupart des villes canadiennes. Il peut se rendre sur une plage en cinq minutes ou rejoindre un bar en terrasse avec une vue imprenable sur la mer de Marmara en deux minutes.
Malgré tout, comme beaucoup de nomades numériques, Jordan avoue qu’il est difficile de se sentir chez soi dans un endroit précis étant donné qu’il peut travailler de partout dans le monde. Bien qu’il apprécie l’authenticité qu’Istanbul offre, il ne sait pas si cela sera sa résidence permanente, mais il est sûr de ne jamais retourner au Canada.