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A Genève, collégiens et apprentis passent de cancres à bons élèves

A Genève, collégiens et apprentis passent de cancres à bons élèves


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GenèveCollégiens et apprentis passent de cancres à bons élèves

Jadis derniers du classement romand en matière de certification à l’issue du secondaire II, les jeunes du canton sont désormais plus nombreux à décrocher leur diplôme. Le DIP se réjouit.

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Pixabay

Les notes des élèves genevois se sont visiblement améliorées, ces dernières années. Alors qu’en 2015, le canton enregistrait le taux de certification le plus faible de Suisse romande à l’issue du secondaire II, il se place désormais en deuxième position, derrière le Valais. Selon une étude de l’Office fédéral de la statistique, 87.9% des collégiens, des élèves des écoles de commerce ou encore des apprentis ont décroché leur diplôme en 2020. Premiers Romands, les jeunes Valaisans enregistrent 88.4% de certification en fin de cursus. Aucun canton romand n’atteint cependant la moyenne suisse (90.2%).

Conditions plus difficiles à Genève

Le Département de l’instruction publique, qui a présenté ces résultats mardi, y voit la preuve du succès de sa politique de soutien et de lutte contre le décrochage scolaire. «C’est d’autant plus remarquable que les spécificités du canton ne facilitent pas un taux de certification élevé, a souligné la conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta, chargée du DIP. Genève présente une importante population étrangère et précarisée, le marché du travail y est concentré dans le secteur tertiaire et il y a une forte concurrence sur le marché des places d’apprentissage.»

Le DIP loue son travail

La magistrate a rappelé les mesures prises depuis plusieurs années pour soutenir les élèves. Un service dédié au secondaire II a notamment été créé. Il existe de nouvelles offres de formations préqualifiantes et les Cap Formations – un dispositif d’orientation professionnelle créé en 2013 – ont produit leurs effets, selon le DIP: «Cela a largement contribué à lutter contre le décrochage scolaire et à augmenter le nombre de jeunes diplômés.» Par ailleurs, l’entrée en vigueur il y a quatre ans de la formation obligatoire jusqu’à 18 ans a permis quasiment d’éliminer le décrochage scolaire des mineurs, a assuré le Département.

«L’obtention d’un titre du secondaire II constitue une condition minimale pour espérer une insertion professionnelle de qualité, a relevé Anne Emery Torracinta. Une personne sans certification a quatre fois plus de risques de connaître le chômage.»

(dra)



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