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Dans la ville d’Arlit, dans le nord du Niger, les anciens employés de la Cominak – entreprise d’exploitation de l’uranium dans le nord du pays, et filiale de la multinationale française Orano – se plaignent de leurs conditions de vie depuis la fermeture de la mine uranifère d’Akouta, intervenue en mars 2021. Depuis lors, 600 ouvriers sont restés sur le carreau. La compagnie, mais aussi l’État, sont pointés du doigts. Reportage d’Harold Girard.
À Arlit, ville située dans le désert du Sahara, au nord du Niger, les anciens employés de la Cominak, l’entreprise d’exploitation de l’uranium dans le pays et filiale de la multinationale française Orano (ex-Areva), déplorent leurs conditions de vie depuis la fermeture de la mine uranifère d’Akouta.
Cette mine d’uranium a fermé en mars 2021, laissant environ 600 personnes sans emploi. Plusieurs anciens employés et habitants de la ville mettent en cause la compagnie mais aussi l’État sur plusieurs sujets : mauvais entretien de la cité des travailleurs, suivis médicaux insuffisants, manque d’opportunités de travail.
Un an et demi après la fermeture de la mine d’uranium d’Akouta à Arlit, la cité où logeaient l’essentiel des employés de la Cominak est très mal en point.
Plaintes contre X en France
Malgré de longues négociations entre les syndicats nigériens et la filiale locale de la multinationale français Orano (ex-Areva) de nombreux anciens employés restent insatisfaits des indemnités de départs perçues, à l’instar de Nayussa Yacouba, qui a passé plus de 20 ans à travailler dans la mine.
La direction de la Cominak appelle, de son côté, les ex-employés à la patience. Des mesures doivent être mises en place pour leur permettre de devenir propriétaire.
Plusieurs anciens mineurs reprochent au groupe Orano de ne pas avoir mis en place un suivi médical suffisant. Ce que réfute la direction de la Cominak.
27 Nigériens ont pourtant porté plainte en France contre X pour homicide et blessures involontaires liées à l’extraction de l’uranium.