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Les Three Lions n’ont pas réussi à remporter leur match face au États-Unis (0-0), vendredi au stade Al-Bayt, à Al-Khor. L’Angleterre avait l’occasion de se qualifier en huitièmes en cas de victoire, elle devra attendre la dernière journée de phase de poules – mais l’aborde en situation favorable. Les États-Unis joueront leur avenir dans le Mondial-2022 face à l’Iran.
Le choc anglophone devait tenir toutes ses promesses, il a finalement accouché d’une souris. L’Angleterre et les États-Unis n’ont pas réussi à se départager (0-0), vendredi 25 novembre, lors d’une rencontre du Mondial-2022 disputée au stade Al-Bayt, à Al-Khor.
Les Three Lions évoluent en 4-2-3-1, tandis que les États-Unis sont alignés en 4-3-3. En début de match, les deux équipes s’observent. L’Angleterre fait tourner le ballon, sans que cela n’ait d’effet immédiat sur le rythme du jeu. Et sur la première accélération des Three Lions, Kane est sur le point de marquer après une remise de Saka ! Mais Zimmerman s’interpose bien et dévie en corner (10e).
On sent l’Angleterre capable de vite créer le danger, notamment sur le côté de Saka, qui envoie encore un centre précis dans la surface américaine sur cette action (14e). Mais la défense des États-Unis se dégage à temps alors que Kane voulait tenter un ciseau acrobatique. Pendant quelques minutes, les États-Unis tentent de se projeter vers la cage de Pickford mais ils manquent de justesse.
Jusqu’à cette première alerte dans la surface des Three Lions : sur un centre, McKennie reprend le ballon au point de pénalty mais il file juste au-dessus du but de Pickford (26e). Dans la foulée, Musah tente une frappe aux 20 mètres mais elle est captée sans souci par le gardien anglais (29e). Les Three Lions éprouvent des difficultés à développer leur jeu face au système défensif efficace de leurs adversaires. Pire, ils manquent même d’encaisser un but : sur un décalage, Pulisic – à l’entrée de la surface anglaise – arme une frappe sèche qui vient s’écraser sur la transversale de Pickford (33e).
L’Angleterre, parfois imprécise et qui peine à accélérer le jeu, va devoir montrer plus d’envie si elle veut faire chanceler les États-Unis dans ce match. À l’inverse, les Américains jouent décomplexés et tiennent la dragée haute aux Three Lions en matière d’intensité. Dest fait même passer un frisson dans la surface anglaise mais le ballon est dévié en corner (41e). Pulisic tente ensuite une tête sur un bon centre venu de la droite, mais le ballon n’est pas cadré (43e).
Shaw arrive enfin à trouver une faille dans la défense américaine mais Saka, qui reprend en retrait, dévisse sa frappe (45e). Dans la foulée, Mount arme une frappe soudaine aux 20 mètres mais Turner doit s’employer pour repousser le ballon en corner (45e+1). Les deux équipes rejoignent logiquement les vestiaires sur un score nul. Malgré deux occasions nettes, les Three Lions ont été mis en danger à plusieurs reprises par des États-Unis sans complexes durant ce premier acte. Ne manque plus qu’un but dans ce match.
Une seconde mi-temps globalement assez terne
Les Américains reviennent des vestiaires toujours avec de bonne intentions mais avec un manque de précision : McKennie, en position de frappe, envoie le ballon dans les nuages après un tir en déséquilibre (49e). Durant plusieurs minutes, ensuite, le bloc défensif des États-Unis est toujours bien en place comme en première mi-temps. Et même cause, même conséquence : les Three Lions peinent toujours à trouver des failles à exploiter.
Les États-Unis essaient maintenant de déstabiliser leurs adversaires sur plusieurs corners (58e, 60e, 61e, 64e), mais aucun n’apporte le danger sur la cage de Pickford. À 30 minutes de la fin du temps réglementaire, les Anglais subissent le jeu de leur adversaire du soir mais ne cèdent pas. Avec 4 points virtuels au compteur, ils ne sont pas qualifiés pour les huitièmes mais sont en bonne position pour atteindre cet objectif lors de la dernière journée. Si le score reste inchangé, la donne pour les États-Unis est tout autre : ils joueront leur qualification face à l’Iran.
De la 70e à la 80e, pas grand chose à signaler. Le match est émaillé d’imprécisions et de manque de justesse technique, on ne sent pas pour le moment une volonté des 22 acteurs de terminer le match sur autre chose qu’un 0-0. La fin de match se poursuit sur un rythme similaire, on ne sent plus vraiment d’envie de marquer un but de part et d’autre. Le spectacle en devient finalement assez ennuyeux en cette fin de rencontre. Peut-être Rashford ? Non : sa frappe vers la cage américaine est beaucoup trop molle pour présenter un quelconque danger.
Peut-être les quatre minutes de temps additionnel vont-elles faire basculer la rencontre… Mais non. Même si Kane a une ultime occasion de la tête qui passe de peu à côté (90e+3), le match se termine bien sur un 0-0, avec une rencontre qui a baissé en intensité et en envie au fur et à mesure de la partie.
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