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Apprenti condamné pour ses fausses alertes à la bombe

Apprenti condamné pour ses fausses alertes à la bombe


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LausanneApprenti condamné pour de fausses alertes à la bombe

Un jeune à l’origine de deux fausses alertes à la bombe dans des écoles vaudoises en 2021 a écopé d’une peine de huit mois de prison avec sursis, mercredi. 

Le lundi 22 mars, la fausse alerte à la bombe au CEPM avait entraîné la mise en place d’un important dispositif et de l’évacuation d’environ 1300 personnes. 

Le lundi 22 mars, la fausse alerte à la bombe au CEPM avait entraîné la mise en place d’un important dispositif et de l’évacuation d’environ 1300 personnes. 

20min/lecteur-reporter

Durant quelques mois, c’était devenu une mode. Entre janvier et avril 2021, pas moins de 19 fausses alertes à la bombe avaient sérieusement perturbé les cours de plusieurs établissements vaudois. L’un des auteurs, âgé de 22 ans, a comparu mercredi devant le Tribunal de police de Lausanne.

Alors apprenti comme agent de propreté au Centre d’orientation et de formation professionnelles (COFOP) à Lausanne, en mars 2021, Valentin* a envie d’avoir congé pour profiter de son après-midi. Il dépose alors, dans les toilettes des enseignants, un mot indiquant la présence d’une bombe dans l’établissement. Plus d’une centaine de personnes sont évacuées. 

Le jeune homme récidive trois jours plus tard au Centre d’enseignement professionnel de Morges CEPM, alors qu’il y suit un cours. Un important dispositif est à nouveau déployé et environ 1’300 élèves et professeurs doivent quitter les lieux.

«C’était une très mauvaise idée»

«Plusieurs articles étaient parus dans la presse. J’ai décidé de faire la même chose», explique le Vaudois, un an et demi après les faits. Avant d’ajouter: «Je reconnais maintenant que c’était une très mauvaise idée… C’est cher payé un congé.» La Direction générale de l’enseignement post-obligatoire a déposé plainte contre lui. Ses actes lui auront valu une exclusion définitive et un mois et demi de détention.

Enfance chaotique

Pour Me Thierry de Mestral, le «passé destructeur» de son client ne doit pas être négligé. Placé chez ses grands-parents alors qu’il est enfant, Valentin est témoin de violences sexuelles infligées à ses sœurs, avant d’être placé en foyer. À sa majorité, le jeune homme héritera des dettes de sa mère, qui utilisait le nom de son fils pour faire des achats en ligne. «Il a toujours été en quête de stabilité», explique l’avocat, à propos de Valentin, aujourd’hui en apprentissage pour devenir assistant socio-éducatif. Pour son avocat, une peine pécuniaire aurait suffi.

Reconnu coupable de fausses alertes, menaces alarmant la population, tentative de vol et contravention à la loi fédérale sur les stupéfiants, Valentin a été condamné à une peine de prison de huit mois, avec sursis pendant trois ans, ainsi qu’à une amende de 300 francs. 

Autres instructions pénales



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