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Du Rassemblement national à La France insoumise en passant par Les Républicains ou le Parti socialiste, l’interview d’Emmanuel Macron sur France 2, mercredi soir, a fait vivement réagir les opposants politiques du président. Ces derniers ont notamment répondu aux accusations de cynisme et de désordre lancées par le chef de l’État.
Les opposants politiques à Emmanuel Macron n’ont pas manqué de réagir après l’interview du chef de l’État, mercredi 26 octobre, sur France 2, répondant aux attaques lancées par le président de la République pour les uns, ou montrant leur désaccord sur des sujets de fond pour les autres. Petit florilège.
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Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale :
La retraite à 64 ou 65 ans n’est ni utile, ni souhaitable. Elle est profondément injuste. Emmanuel Macron, pressé par Bruxelles, annonce ce soir vouloir la mettre en œuvre progressivement à partir de cet été. Les Français peuvent compter sur nous pour nous y opposer.
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise :
Le cynisme, le désordre c’est vous, M. Macron. Votre rage vous démasque. Vous comptez juste sur la larbinisation des LR pour vous maintenir au pouvoir.
Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale :
Cynisme : grâce aux voix du RN, la macronie a rejeté la hausse des salaires, le gel des loyers, le retour de l’ISF. Désordre : la minorité présidentielle s’éparpille façon puzzle. À bon entendeur !
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste :
M. le président Emmanuel Macron votre expression est une insulte pour les millions de Français qui comme moi ont voté, non pas pour vous, mais contre l’extrême droite. Le cynisme, même chez vous, doit trouver ses limites.
Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat:
M. Macron persiste et signe. Inflation et colère des Français n’ont aucune prise sur lui. Une ligne droitière assumée, déconnectée du quotidien des Français. Une ligne où les efforts reposent toujours sur les mêmes. Jamais sur les plus riches. Une politique des œillères dangereuses.
Annie Genevard, présidente par intérim des Républicains :
Emmanuel Macron reste flou, ses intentions confuses. Les crises françaises existaient avant la guerre en Ukraine. Énergie, travail, immigration, insécurité, retraites, endettement, pour bien réformer, il faut établir un constat juste.
Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée nationale :
Au fond, on ne sait toujours pas où Emmanuel Macron veut mener le pays. Une gestion au jour le jour, sujet par sujet, ça fait de la dette mais ça ne fait pas une politique.
Sandra Regol, numéro 2 d’Europe Écologie-Les Verts:
Donc ‘la France du travail et du mérite’ mais sans salaire et sans reconnaissance. Un concept.
Benjamin Lucas, député EELV :
Le cynisme, M. Macron, c’est d’avoir fait élire 89 députés RN, puis deux d’entre eux aux vice-présidences de l’Assemblée nationale, juste après avoir été élu par défaut grâce au barrage républicain des électeurs de gauche. Vous êtes le marchepied de l’extrême droite!
Fabien Roussel, leader du Parti communiste :
Il n’y a pas, il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de ‘on’ avec l’extrême droite. Nous la combattons pied à pied dans nos territoires et nous continuerons de le faire.
Avec AFP