La femme ayant intenté une poursuite contre Hockey Canada à la suite d’un viol collectif présumé subi par des membres de l’équipe canadienne junior en 2018 indique avoir agi ainsi pour qu’il y ait des conséquences aux actions.
C’est le média anglophone The Globe and Mail qui a obtenu une courte entrevue exclusive avec la victime, identifiée par le pseudonyme E.M., lundi.
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Se disant «vulnérable et exposée» depuis le dévoilement du scandale au grand jour, la jeune femme vit mal avec l’ampleur qu’a pris le dossier sur la place publique.
«C’est quelque chose pour laquelle je n’ai jamais voulu accentuer l’attention, a-t-elle mentionné au Globe and Mail. Je souhaitais simplement qu’il y ait des conséquences aux actions et une certaine responsabilité.»
Jamais la victime souhaitait que l’entente survenue entre Hockey Canada et elle soit médiatisée, peut-on lire.
«Ç’a été difficile de voir les événements être exposées une pièce à la fois», a également noté E.M.
Devant d’abord composer avec ce dossier épineux concernant une agression sexuelle en groupe qui aurait été commise en 2018, Hockey Canada doit aussi gérer un autre incident semblable qui se serait produit en 2003. Tout récemment, il a été révélé, devant un comité parlementaire, qu’un fonds spécial de Hockey Canada dédié aux règlements pour des cas d’abus sexuels a servi à faire neuf paiements totalisant 7,6 millions $ pour des actions commises depuis 1989.