La pénurie de main-d’œuvre à Québec ne doit pas servir de « prétexte » pour ne pas servir les clients en français, a prévenu Bruno Marchand.
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Le maire de Québec a réagi mercredi à une nouvelle publiée dans Le Soleil, dans laquelle il est question d’un restaurant coréen de Sillery, Bab Sang, où un reporter n’a pas pu obtenir un service en français.
« C’est pas possible que ça vienne à Québec […], de ne pas se faire servir en français, que ce soit dans un restaurant ou dans un commerce à Place Laurier. À Québec, ça se passe en français. »
D’après M. Marchand « […], on ne peut pas, par la pénurie de main-d’œuvre, justifier des choses qui vont se faire et pour lesquelles on va avoir de la misère à revenir en arrière plus tard ».
Non négociable
L’affichage en français est une obligation légale et il est « inacceptable » de tenter de s’en soustraire, a-t-il ajouté.
Évitant de commenter le cas précis de ce restaurant, M. Marchand a réitéré que « notre devoir est d’accueillir des gens, on en a besoin. La diversité, c’est important. C’est de leur offrir le soutien nécessaire [et trouver] leur façon de s’épanouir. Mais ça se passe en français. C’est non négociable […]. On ne fera pas de concessions ».