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Urgences débordées: Québec met en place une cellule de crise

Urgences débordées: Québec met en place une cellule de crise


Pour faire face au taux d’occupation dans les urgences qui explose en particulier à Montréal, le gouvernement a mis en place une cellule de crise chargée de lui faire des «recommandations très spécifiques» pour régler la situation.  

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«Ce n’est pas compliqué : on va faire une cellule de crise avec 3-4 PDG à Montréal», a annoncé le ministre de la santé, Christian Dubé, pour expliquer comment le gouvernement entend régler la crise dans les urgences.  

Cette cellule de crise sera formée par des PDG des CISSS et des CIUSSS de la région métropolitaine et de la Montérégie, ainsi que d’autres «experts terrains», qui auront le mandat de trouver des solutions pour permettre au gouvernement de «prendre les grands moyens» pour résorber les débordements dans les urgences les plus critiques, a précisé son attaché de presse par texto quelques minutes plus tard.

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«On veut que ce soit très dynamique. Toutes les solutions sont sur la table», a-t-il ajouté.  

Par ailleurs, une telle cellule de crise serait «une première», selon la nouvelle ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger. 

Depuis plusieurs semaines, les salles d’attentes débordent dans les hôpitaux montréalais, notamment en raison des virus respiratoires qui affectent les enfants, a expliqué Christian Dubé. Le directeur national de Santé publique, Luc Boileau, doit d’ailleurs faire le point au sujet de ces virus la semaine prochaine.  

En attendant, le ministre de la Santé assure que le gouvernement travaille déjà sur deux fronts, soit le «volume» de patients qui visitent les urgences et la «capacité» du réseau hospitalier, pour régler la crise. 

En particulier, M. Dubé s’est félicité des résultats du «guichet d’accès à la première ligne» (GAP), qui permettrait actuellement de rediriger 75 000 patients par mois en-dehors des urgences. À titre de comparaison, il y aurait environ 300 000 visites par mois dans les urgences du Québec, selon le ministre.    

Concernant la capacité des milieux hospitaliers, Christian Dubé a convenu que le manque de personnel est un enjeu important. «On peut réussir à baisser les volumes, mais en termes de capacité, on a un enjeu s’il n’y a pas d’infirmières pour répondre à la demande». 

Selon le ministre, «plusieurs mesures sont en cours» pour tenter de régler ce problème. Interrogé sur la possibilité de déplacer du personnel vers les hôpitaux où la situation est plus délicate, M. Dubé a affirmé qu’il n’exclut aucun scénario.  



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