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Université de GenèveFin du nom sur les exas, pour garantir l’égalité des chances
Le Grand Conseil a accepté vendredi le principe d’anonymisation des examens écrits, à l’Université de Genève, pour éviter des iniquités entre étudiants.
Victoire dans la «lutte contre le favoritisme, la discrimination et contre les multiples biais, conscients ou non, qui interviennent immanquablement au moment de la correction» d’un examen dont l’identité de l’auteur est connue. C’est ainsi que le Parti socialiste a salué le vote de son projet de loi, vendredi au Grand Conseil. Le texte imposera, dès la rentrée prochaine, l’anonymisation «dans la mesure du possible» des examens écrits de l’Université de Genève (Unige). Pareille mesure est déjà en place dans d’autres alma mater helvétiques.
Les opposants au texte ont dénoncé en vain un contrôle renforcé sur l’Unige. Mais aussi une remise en cause de l’intégrité morale des enseignants qui seraient présumés discriminants, comme le suggère le projet de loi, selon ses adversaires. Pour la gauche, il s’agit au contraire de garantir, via une mesure «simple et peu coûteuse», que certains ne soit pas favorisés ou au contraire désavantagés en fonction de leur identité.
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(dra)