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Les chefs de la junte du Niger, du Mali et du Burkina Faso se réunissent pour renforcer l’alliance de l’AES par des discussions.

LES CHEFS DE LA JUNTE DU NIGER, DU MALI ET DU BURKINA FASO CONSOLIDENT L’ALLIANCE AES PAR DES DISCUSSIONS

Le samedi à Niamey, la capitale nigérienne, les chefs de la junte devraient officiellement établir l’alliance connue sous son acronyme français AES. Le leader du coup d’État au Niger, le Gén Abdourahmane Tchiani, accueille les pourparlers, rejoints par le Capt Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le Col Assimi Goïta du Mali. La coopération en matière de sécurité est au centre des discussions, mais l’AES vise également à développer des liens économiques plus étroits, notamment en cherchant à créer une monnaie commune, rejetant ainsi le Franc CFA soutenu par la France et utilisé dans de nombreux États de la région.

Les trois pays ont expulsé les soldats français présents dans le cadre d’une mission anti-jihadiste et se sont tournés vers la Russie pour obtenir une assistance militaire. Les appels en faveur d’une plus grande souveraineté et d’un rejet de l’ancienne puissance coloniale ont été des éléments clés de la rhétorique des leaders de la junte. Les pays ont également résisté aux appels de la CEDEAO pour un retour rapide à un régime civil. Capt Traoré est arrivé à Niamey un jour avant la réunion, accueilli avec enthousiasme par la foule agitant les drapeaux nigérien et burkinabé.

Sidi Mohamed, le président du Conseil national de la jeunesse, a déclaré aux journalistes : "Aujourd’hui, en tant qu’Africains, nous sommes très fiers de voir un sommet où il s’agit d’un sommet africain, un sommet où les États ont décidé de mutualiser leurs énergies, de mutualiser leurs forces pour créer une alliance pour leur développement, sans aucune partie prenante étrangère, sans aucun partenaire des puissances qui ont l’habitude de nous gouverner." Col Goïta est arrivé le samedi.

Les présidents du bloc ouest-africain auront l’occasion de répondre lors d’une réunion des chefs d’État dans la capitale nigériane, Abuja, le dimanche. Ils devraient également annoncer l’activation d’une force d’intervention rapide pour lutter contre l’insécurité régionale. Au cours de la dernière décennie, le Sahel est devenu un foyer croissant de l’activité des militants de l’État islamique, créant de l’insécurité et de l’instabilité. Les juntas du Niger, du Burkina Faso et du Mali n’ont jusqu’à présent pas réussi à contenir la violence.

Selon un rapport de la région du Sahel, la présence de groupes terroristes reste une préoccupation majeure pour ces pays, et la coopération régionale est considérée comme essentielle pour lutter contre cette menace. Le renforcement de l’alliance entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso pourrait s’avérer crucial dans la lutte contre l’insécurité et la menace terroriste dans la région. La mise en place d’une force d’intervention rapide montre la volonté des pays de la région de travailler ensemble pour faire face à ces défis communs.

En conclusion, les discussions en cours entre les chefs de la junte du Niger, du Mali et du Burkina Faso revêtent une importance cruciale pour l’avenir de la région du Sahel. En consolidant leur alliance au sein de l’AES, ces pays montrent leur détermination à prendre en main leur propre destinée et à renforcer leur coopération dans des domaines clés tels que la sécurité et l’économie. Il sera intéressant de voir comment cette nouvelle dynamique régionale évoluera et quel impact elle aura sur la stabilité de la région.

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