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Un radio-oncologue à la retraite de Québec accusé d’agression sexuelle

Un radio-oncologue à la retraite de Québec accusé d’agression sexuelle


Un ancien radio-oncologue de l’Hôtel-Dieu de Québec maintenant âgé de 83 ans est accusé d’agression sexuelle pour des faits qui seraient survenus dans le cadre de sa pratique sur une période de six ans.

Luis Victor Diaz de Bedoya, né en 1939, a été accusé au palais de justice de Québec lundi matin. L’audience a eu lieu en son absence.

Selon le mandat d’arrestation, le médecin spécialiste aurait agressé sexuellement une victime sur une période allant de mars 2001 à novembre 2007. 

Autres victimes recherchées

Le Service de police de la ville de Québec précise que ces actes seraient survenus dans le cadre de sa pratique médicale.

D’ailleurs, le SPVQ indique être à la recherche d’autres victimes potentielles du Dr Diaz de Bedoya.

Dans un communiqué, les autorités mentionnent avoir des raisons de croire que le médecin « aurait pu » faire plus d’une victime au cours de sa pratique qui a duré presque 40 ans à Québec.

« Véritable pionnier »

Spécialiste en radio-oncologie, M. Diaz de Bedoya aurait amorcé sa pratique au début des années 1980 selon le SPVQ. L’homme a pris sa retraite en 2016.

Dans le rapport annuel 2015-2016 du département de radio-oncologie de l’Hôtel-Dieu de Québec, on retrouve d’ailleurs un mot de la chef du département à l’occasion de ce départ.

« Avec nous depuis 1981 après une formation au Paraguay puis à Paris, il a été un véritable pionnier dans l’organisation de la radio-oncologie pulmonaire et cutanée, en collaboration avec les autres spécialités médicales de la grande région de Québec », écrivait la responsable de l’époque, prenant soin d’ajouter que le médecin ferait « toujours partie de notre équipe ».

Collaboration

« Le CHU de Québec-Université Laval (CHU) offrira sa pleine et entière collaboration aux autorités compétentes dans ce dossier. En raison du processus judiciaire en cours, le CHU n’émettra aucun autre commentaire », a indiqué lundi le conseiller aux affaires publiques Bryan Gélinas pour le regroupement hospitalier.

Au Code criminel, l’infraction d’agression sexuelle est passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 10 ans.

  • Le dossier reviendra en cour le 22 février.



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