DEUX NOUVELLES PLAINTES DÉPOSÉES DANS L’AFFAIRE DES EAUX EN BOUTEILLE TRAITÉES ILLÉGALEMENT
Dans une affaire de tromperie des consommateurs impliquant l’entreprise Alma et le groupe Nestlé, l’ONG Foodwatch prévoit de déposer deux nouvelles plaintes mercredi devant le tribunal judiciaire de Paris. Malgré un accord récent entre Nestlé et la justice pour mettre fin aux poursuites en cours, l’ONG persiste dans ses actions judiciaires en demandant des sanctions exemplaires.
RESPONSABILITÉ DES INDUSTRIELS RÉVÉLÉE
Selon les informations rapportées, ces plaintes visent à mettre en lumière la responsabilité des industriels dans cette affaire de tromperie des consommateurs et le manque de transparence de l’État. En effet, des révélations antérieures ont montré que le gouvernement avait été informé des pratiques illicites de purification des eaux contaminées, mais avait choisi d’accorder des dérogations aux industriels, malgré les mises en garde de ses propres administrations.
LACUNES DES AUTORITÉS ET RISQUES SANITAIRES
Un audit de la commission européenne a souligné les lacunes des autorités françaises dans cette affaire, pointant une collaboration inadéquate et l’absence de mesures de suivi immédiat. Foodwatch insiste sur le fait que la contamination des sources exploitées aurait dû entraîner l’interruption de la distribution d’eau minérale, plutôt que l’utilisation de traitements interdits, exposant ainsi les consommateurs à des risques sanitaires.
IMPACT SUR LES MARQUES ET RÉACTIONS DES INDUSTRIELS
L’ONG souligne que l’accord financier entre Nestlé et la justice ne concerne pas la marque Perrier, touchée par le scandale des filtrations illégales. À la suite de la destruction de millions de bouteilles de Perrier en raison d’une contamination, des interrogations persistent sur les risques sanitaires pour les consommateurs. Dans sa seconde plainte, Foodwatch cible également le groupe Alma, initialement signalé par un salarié pour l’utilisation de filtres interdits.
PERSISTANCE DE FOODWATCH ET RÉPONSE DES INDUSTRIELS
Foodwatch affirme ne pas se satisfaire de l’accord financier conclu à Epinal et insiste pour que la fraude massive soit poursuivie avec diligence. Les réactions des industriels, tels que le groupe Alma, dénoncent des faits anciens et isolés, assurant que la sécurité sanitaire n’a jamais été compromise. Les actions judiciaires en cours visent à éclaircir toute cette affaire et à garantir la transparence et la responsabilité des acteurs impliqués.
Références :