TRUMP DÉCLARÉ RESPONSABLE D’AGRESSION SEXUELLE ET CONDAMNÉ À VERSER 5 MILLIONS DE DOLLARS D’INDEMNITÉS
Le 9 mai 2023, Donald Trump a été déclaré responsable d’agression sexuelle par un tribunal civil de New York, plus précisément pour des faits datant de 1996. Condamné à verser 5 millions de dollars de dommages-intérêts à sa plaignante, l’ancienne chroniqueuse de presse E. Jean Carroll, cette décision a été confirmée par les neuf membres du jury.
PAS CONDAMNÉ POUR VIOL
Cependant, il est important de préciser que Donald Trump n’a pas été condamné pour viol, comme l’en accusait sa plaignante. Les accusations de diffamation survenues en 2019 à cause des révélations de la chroniqueuse ont aussi été prises en compte dans la décision du jury.
TRUMP CONTESTE LE VERDICT ET ENVISAGE L’APPEL
Après l’annonce de la décision, l’équipe de campagne de l’ancien président des États-Unis a publié un communiqué annonçant sa décision d’aller en appel et qualifiant le verdict de honteux. Par ailleurs, Donald Trump s’est exprimé sur son réseau social Truth Social pour dénoncer le verdict, affirmant qu’il envisageait de le contester.
LE PROCÈS A DURÉ DEUX SEMAINES
Le procès au civil a duré deux semaines et a été présidé par le juge Lewis Kaplan au tribunal fédéral civil de Manhattan. Donald Trump n’a pas pris part aux débats et n’a pas témoigné devant le tribunal. Toutefois, quelques proches de la plaignante ont témoigné en sa faveur pour confirmer les accusations portées contre l’ancien président.
UNE NOUVELLE LOI QUI PERMET DE POURSUIVRE POUR DES FAITS POTENTIELLEMENT PRESCRITS
E. Jean Carroll avait fait ses premières révélations en 2019 dans un livre où elle accusait pour la première fois Donald Trump d’agression sexuelle. Dans un premier temps, elle avait déposé plainte pour diffamation car, selon elle, l’ancien président des États-Unis l’avait accusée de mentir pour faire vendre son ouvrage. Puis, en novembre 2022, elle a pu intenté un procès pour viol grâce à une nouvelle loi de l’État de New York permettant aux victimes présumées d’agir en justice même pour des faits potentiellement prescrits.
DES PREUVES INDIRECTES
Si le témoignage direct faisait défaut, les preuves indirectes ne manquaient pas pour corroborer le témoignage d’E. Jean Carroll. Selon sa propre avocate, l’ancien président des États-Unis avait agi à chaque fois selon un même « modus operandi ». D’ailleurs, deux autres femmes avaient également témoigné contre Donald Trump à propos d’agressions sexuelles dans le passé.
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