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Sitôt arrêté, sitôt libéré pour le policier fraudeur

Sitôt arrêté, sitôt libéré pour le policier fraudeur


Sitôt arrêté à son retour de Playa del Carmen au Mexique, un policier de la Sûreté du Québec condamné à la prison pour avoir fraudé son employeur a rapidement été libéré sous conditions en attendant que la Cour suprême se penche sur son cas.

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« En aucun temps, je n’ai voulu fuir la justice ou me cacher », a assuré Nicolas Landry en cour d’appel, où il expliquait pourquoi il avait fait faux bond aux autorités en septembre.

Le policier de 47 ans, qui est présentement suspendu, était alors censé se rendre aux autorités carcérales, afin de purger six mois de prison pour avoir fraudé la SQ de 42 000 $ en 2014.

À l’époque, le policier s’était mis en congé maladie en raison d’une dépression majeure, mais en même temps, il s’impliquait activement dans la gestion d’agences de voyages appartenant à des proches.

Coupable de fraude, Landry avait porté sa condamnation en appel. Et quand il a perdu sa cause, il a fait fi de l’ordre de la cour, préférant rester au soleil. 

Par la voix de son avocat René Verret, il avait alors demandé à la justice de le laisser en liberté le temps que la Cour suprême entende sa cause, mais en vain.

« Votre client est en flagrante violation d’une ordonnance de la Cour, comment voulez-vous que j’intervienne ? » avait dit un magistrat. 

Agence de voyages

Landry est finalement revenu au Québec. Détenu, il a refait la même demande, mais cette fois en justifiant son absence.

« Quand je suis au Mexique, je m’implique au sein de l’agence de voyages familiale », a affirmé Landry en disant organiser des excursions pour les touristes.

Et s’il ne s’était pas rendu aux autorités, c’est, dit-il dans une déclaration assermentée, parce qu’il devait récupérer une carte de résidence temporaire.

« Je pouvais difficilement quitter le Mexique […] sans risque de perdre ma résidence temporaire », a-t-il assuré.

Il a finalement été libéré, mais en plus de rendre son passeport, il a accepté de verser une caution de 5000 $. Son père s’est engagé à payer 50 000 $ en cas de bris de la part de son fils.



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