in

« Qui veut être mon associé ? »: 11 expressions pour tout comprendre

"Qui veut être mon associé ?": 11 expressions pour tout comprendre



cover r4x3w1000 63becc1542bc8 m6 0060641 0091

Un record d’audience. Pour le premier épisode de la troisième saison diffusé le mercredi 4 janvier, « Qui veut être mon associé? » (ou « QVEMA » pour les habitués des réseaux sociaux) a rassemblé 1.89 million de téléspectateurs sur M6. C’est le meilleur lancement de l’émission.

Cette audience représente également 10,1 % d’audience sur le public âgé de 4 ans et plus. Et l’ex footballeur international Blaise Matuidi n’est pas encore apparu dans l’émission. Sa présence dans le jury est attendue pour l’épisode qui sera diffusé le 25 janvier, ce qui laisse présager de meilleures audiences pour la chaîne. 

En attendant, voici le jargon qu’il faut maîtriser pour tout comprendre au deuxième volet de l’émission diffusée ce mercredi 11 janvier. 

lire aussi. « Qui veut être mon associé ? » : que sont devenus les anciens participants ?

C’est le principe même de l’émission et, par conséquent, le mot qu’il faut maîtriser sur le bout des doigts afin d’en saisir le concept. Dans le jury, six investisseurs potentiels écoutent les candidats leur présenter leur entreprise. Leur objectif est qu’un ou plusieurs membres du jury participe financièrement au développement de leur start-up.

C’est le point commun de tous les candidats face à eux : ils ont besoin d’argent pour développer leur société. Ils font donc une proposition initiale aux membres du jury qui ont alors trois options : l’accepter, faire une contre-proposition ou ne pas donner suite. 

Une fois que les deux parties s’entendent sur un montant donné pour acquérir une part de l’entreprise, on peut alors qualifier le membre du jury avec qui l’accord a été conclu « d’investisseur ». Ce statut lui permet de participer à la vie de la direction de l’entreprise en donnant un avis sur des décisions stratégiques. 

C’est précisément ce que les candidats de l’émission viennent vendre. Ils offrent une partie de leur entreprise contre un investissement financier. En entrant au capital, les investisseurs récupèrent ainsi des parts de la société (ou parts sociales).

Ces parts peuvent se présenter sous plusieurs formes : une somme d’argent, comme des actions, ou alors des biens tels que des brevets ou du mobilier de l’entreprise, précise sur son site le ministère de l’Economie. En général, les fondateurs s’assurent de garder au moins 51% des parts pour avoir le dernier mot au sein du conseil d’administration. Et donc le contrôle de l’entreprise. 

Vous ne comprenez rien à cette expression? On vous explique, car vous ne la trouverez pas dans le dictionnaire. C’est un pur anglicisme très utilisé dans le monde de l’entreprise qui provient du verbe « to pitch »: littéralement « jeter en l’air ». Il est employé pour présenter une idée à une ou plusieurs personnes en tentant de les convaincre de votre propos.

C’est exactement ce que font les candidats devant les membres du jury lors de leur passage dans l’émission. Plus leur « pitch » (leur présentation) est convaincant, plus ils ont de chances d’obtenir des investissements. Cet exercice s’apparente à une prise de parole en public en bon français. 

C’est l’une des manières d’obtenir des fonds pour faire grandir son entreprise. Un autre mot anglais qui signifie « financement participatif », notamment grâce à des cagnottes sur internet. Certaines start-up ont déjà plusieurs années d’existence avant de faire appel à « Qui veut être mon associé? » et ont parfois eu recours à un crownfunding. D’où l’utilisation de l’expression pendant l’émission. 

C’est une expression que l’on emploie généralement pour parler d’une start-up (ou jeune pousse). Une entreprise « scalable » est une entreprise qui peut augmenter rapidement ses revenus via ses ventes sans investir plus d’argent. La structure réalise en fait des économies d’échelle grâce à son modèle économique : plus ses ventes augmentent, plus elle va gagner de l’argent à l’unité sur la fabrication de son produit. 

Une entreprise « scalable » est un atout évident pour attirer les faveurs des investisseurs qui seront plus rassurés à l’idée de pouvoir faire une plus-value lors de la revente de leurs parts de la société. 


  • Valorisation post-money 

Il s’agit d’un calcul qui correspond à la valeur d’une entreprise après l’obtention de ses premiers financements. Cette valeur permet aux investisseurs de savoir ce qu’une société vaut une fois une première valorisation effectuée. Prenons un exemple: si un candidat possède une entreprise dont la valeur est d’un million d’euros pré-money (avant son premier financement), un investisseur devra dépenser 300.000 euros pour obtenir 23% de parts. On obtiendra alors une valorisation post-money de 1.3 million d’euros.  

C’est une notion essentielle à connaître pour les candidats afin de faire des demandes cohérentes aux investisseurs. Pour ces derniers, la valorisation post-money, si elle existe déjà, est également un indicateur important du potentiel d’une start-up. 

Il s’agit du modèle de croissance de l’entreprise. Aucun entrepreneur sérieux ne peut prétendre à des investissements sans avoir un business plan. Ce dernier comprend une description détaillée des produits ou des services que développe l’entreprise, ainsi qu’une analyse du marché déjà existant et une stratégie de marketing en plus d’un plan financier. 

Le business plan contient également les objectifs à court, moyen et long termes de l’entreprise. C’est un document précieux pour attirer les capitaux auprès des banques ou des partenaires commerciaux, par exemple. 

Autre élément majeur d’une entreprise: la trésorerie correspond à l’argent liquide qu’elle possède ou bien les actifs qui pourront être rapidement convertis en argent à dépenser pour payer les factures, les salaires ou autre dépense courante. 

Une entreprise avec une faible trésorerie peut refroidir les membres du jury qui souhaitent investir ou alors réduire le montant de leur investissement. 


  • B to B (ou Business to business)

Et une expression anglaise de plus. Celle-ci fait référence au commerce de biens ou services réalisé entre les entreprises. Il se différencie du commerce plus connu du B to C, c’est-à-dire « business to consumer » qui définit la vente auprès des consommateurs, comme dans un supermarché par exemple. Le commerce B to B concerne des transactions généralement plus importantes avec des volumes plus gros. 

Certains candidats ont ainsi des start-ups qui s’adressent plutôt à des entreprises qu’à des particuliers. D’autres peuvent faire les deux, comme les agriculteurs Marine et Jean-Sébastien Schils qui commercialisent avec « La Paille d’O » des pailles réutilisables pour les particuliers et les restaurateurs. 

Ce terme désigne un secteur économique dont l’activité commerciale est directement dédiée aux consommateurs, et non aux entreprises. Il existe plusieurs formes de « retail », comme les magasins physiques ou les boutiques de e-commerce. 

C’est dans ce domaine que se concentrent la plupart des achats, puisqu’il regroupe les acteurs de la grande distribution mais aussi les grandes enseignes de prêt-à-porter. 

Le « lead », qui signifie « piste » en français, est une expression utilisée pour décrire une opportunité de vente d’une entreprise. Elle est généralement obtenue après une campagne de prospection. Un bon lead permet ainsi à l’entreprise d’acquérir un ou plusieurs clients supplémentaires.

Les leads peuvent être collectés lors d’événements marketing, des formulaires en ligne ou grâce à une campagne sur les réseaux sociaux. Une start-up qui vend par exemple des capsules de café, comme « Caps Me » dans le premier épisode, va principalement s’intéresser aux buveurs de café. Elle va donc tenter d’obtenir des informations sur le marché que représente ce type de consommateurs dans un périmètre donné pour affiner son marketing et obtenir davantage de clients. 

C’est une donnée essentielle pour le développement d’une entreprise. 



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Soldes d’hiver 2023 – Les vrais bons plans en informatique

Les hackers détournent déjà ChatGPT pour développer des logiciels malveillants

Les hackers détournent déjà ChatGPT pour développer des logiciels malveillants