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Pour Fabien Roussel, l’insoumis Adrien Quatennens ne peut pas rester député

Pour Fabien Roussel, l'insoumis Adrien Quatennens ne peut pas rester député


Le patron du PCF Fabien Roussel a estimé mercredi que l’ancien numéro deux de LFI Adrien Quatennens, qui a reconnu avoir commis des violences conjugales, ne peut pas rester député, en prônant « une tolérance zéro » sur ce sujet. « Aucune violence conjugale ne doit être tolérée (…) et si dans mon groupe à l’Assemblée nationale un député était auteur de violences conjugales et qu’il avouait les avoir commises, il ne pourrait pas rester au sein du groupe », a expliqué sur Cnews le député du Nord, avant d’ajouter : « Je lui dirais : tu ne peux pas rester député ». 

« Il doit y avoir une tolérance zéro dans ce domaine »

« Comment peut-il aller voir les citoyens de sa circonscription, représenter la République avec son écharpe quand on avoue avoir commis un acte de cette nature, c’est insupportable », a-t-il poursuivi. « On ne peut pas, on ne doit pas l’accepter, il doit y avoir une tolérance zéro dans ce domaine », a martelé Fabien Roussel en réponse à une question sur Adrien Quatennens, qui a reconnu avoir giflé sa femme, et qui fait l’objet d’une plainte déposée par cette dernière. « La démission, ça repose sur la personne forcément, mais en tout cas les partis politiques doivent être forcément irréprochables en la matière », a-t-il dit.

Fabien Roussel a également déploré « des passes d’armes à l’Assemblée nationale » qui ne sont « pas à la hauteur du sujet » après que la députée Aurore Bergé (Renaissance) a dénoncé mardi dans une question au gouvernement les « hommes qui frappent leur femme », dans une allusion claire à Quatennens. Le groupe LFI a vertement répliqué, une de ses membres recevant un rappel à l’ordre. « Là, c’était la réponse de la Bergé à la bergère parce qu’ils se chamaillent sans arrêt », a ironisé le patron du PCF, en marquant une nouvelle fois ses distances avec LFI, son partenaire au sein de la Nupes.

Il faudrait, le temps de l’enquête, « des mises en retrait sans indemnités »

Pour le porte-parole du PS Pierre Jouvet, il faudrait, le temps de l’enquête, « des mises en retrait sans indemnités ». « Dans le moment tel que le connaît Adrien Quatennens, il devrait y avoir des procédures faites à l’Assemblée nationale qui font qu’Adrien Quatennens, pendant tout le temps de l’affaire judiciaire, ne soit pas à l’Assemblée nationale, ne soit pas payé pour son mandat de député, que l’enquête puisse avoir lieu et qu’une fois que l’enquête a eu lieu, s’il est condamné, il soit démis de ses fonctions », a-t-il proposé.

Pour le député LFI de la Somme François Ruffin, « il ne s’agit pas là de demander sa démission », mais la question de la rémunération peut être posée pour Adrien Quatennens, « un homme qui n’est pas devenu député pour faire de l’argent mais par conviction ». « Si on dit demain: il y a une part de sa rémunération qu’il décide de se garder, le salaire moyen d’un Français, et que, au-dessus, c’est donné à des associations, ça peut être une mesure qui complète » sa mise en retrait le temps de l’enquête, a-t-il estimé au micro de BFMTV et RMC.

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