Vous dormez bien, vous? Selon une étude publiée cet été, le Sanitas Health Forecast, 52% des Suisses et des Suissesses estiment que leur sommeil n’est pas très bon.
Près des deux tiers déclarent souffrir de symptômes affectant le sommeil ou d’une maladie du sommeil, comme des difficultés d’endormissement, des réveils nocturnes, des ronflements. Françoise Cornette, psychologue spécialiste du sommeil, n’est pas étonnée.
« Cela arrive à tout le monde de passer des mauvaises nuits. Le problème est quand cela devient chronique, récurrent et que cela a des répercussions sur la journée. » On parle d’insomnie après trois mois de mauvais sommeil, à raison d’au moins trois nuits par semaine.
L’erreur la plus fréquente est de confondre la qualité du sommeil et la quantité passée au lit.
Les causes sont multiples. « Le stress fait partie des éléments déclenchants mais il y a des facteurs de prédispositions comme la sensibilité, voire l’hypersensibilité, un besoin de contrôle, une anxiété de performance… des qualités hyper-développées en cas d’insomnie », énumère la spécialiste au Centre du sommeil de Florimont et au CHUV.
Y a-t-il des facteurs génétiques? Quid du contexte et de l’hygiène de vie? Et comment améliorer la qualité de son sommeil?
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Caroline Stevan et l’équipe du Point J