Regarder des films d’horreur, visiter des maisons hantées sont des petits plaisirs pour certains et certaines d’entre nous. D’autres détestent cette émotion. Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsqu’on est terrifié? Pour Halloween, Le Point J se demande pourquoi on aime autant avoir peur en compagnie de Ron Stoop, professeur au Centre de neurosciences psychiatriques du CHUV.
Le coeur qui bat très fort, la respiration qui s’accélère, les mains moites… Quand on a peur, notre corps réagit fortement. Mais que se passe-t-il dans notre cerveau lorsqu’on est effrayé? Et pourquoi ça plaît à certaines personnes d’avoir peur? On y répond dans cet épisode du Point J avec Ron Stoop professeur au Centre de neurosciences psychiatriques du CHUV, directeur De l’Unité de recherche sur la neurobiologie de l’anxiété et de la peur.
Il y a un petit centre de la peur dans notre cerveau qui s’appelle l’amygdale. Il y a une partie plus primitive et une partie plus développée. La partie primitive active toutes nos réponses physiologiques et comportementales.
« Ce qui est très important, c’est ce qu’on ressent après avoir eu peur. Cela peut être un très bon moment. Il y a le soulagement d’avoir surmonté ça et ça nous rend conscients de nous-mêmes », indique Ron Stoop. Certaines peurs sont partagées par une grande partie de l’humanité. D’autres se transforment parfois en phobies. Que se produit-il à ce moment là? Comment les faire disparaître? Ces peurs évoluent-elles tout au londe notre vie ?
>> Ecouter l’épisode en entier:
Julie Kummer et l’équipe du Point J