Ueli Maurer, chef du Département fédéral des finances, a donné sa démission vendredi dernier. Il touchera désormais la moitié de son salaire pendant le restant de ses jours. A combien s’élève-t-il? Et est-il proportionnel à la charge de travail? A quoi ça ressemble, finalement, la vie d’un conseiller fédéral ou d’une conseillère fédérale? Réponse avec Alain Rebetez, ancien correspondant de la RTS à Berne et journaliste à Paris pour Tamedia.
Comme pour chaque démission d’un conseiller fédéral ou d’une conseillère fédérale, celle d’Ueli Maurer vendredi dernier a engendré un petit séisme dans le monde politique et médiatique suisse. L’occasion de revenir sur cette fonction si propre à la Suisse, de se rappeler quel rôle ils et elles ont dans notre système politique et d’explorer la vie que cela implique. Et ceci en compagnie d’un journaliste qui les a très souvent côtoyés. Alain Rebetez est l’un des anciens correspondants parlementaires de la RTS et l’actuel correspondant à Paris de Tamedia.
Il y a des paresseux. Mais je ne vois pas d’exemple de paresseux qui ait fait un bon conseiller fédéral. Et être un esclave du travail ne fait pas forcément de vous un bon conseiller fédéral non plus.
« Ils sont très bien payés si vous comparez à un président français. La différence, c’est qu’il est logé à l’Elysée avec un personnel gigantesque. En réalité, il coûte dix ou vingt ou même trente fois plus cher qu’un conseiller fédéral », explique le journaliste qui estime que la rémunération est à la hauteur de la charge de travail.
A quoi ressemble une carrière après un poste de conseiller fédéral? Est-il possible de maintenir une vie privée? Et comment fonctionne cette rente à vie?
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Julie Kummer et l’équipe du Point J