En 2021, 48 cas de morsures de serpents indigènes sur des personnes ont été recensés en Suisse, contre 53 en 2020. Si aucune morsure n’a été fatale, elle a provoqué de graves symptômes dans un cas. Plus de 40 morsures sont le fait d’espèces indigènes vivant en liberté.
L’an dernier, 13 enfants de moins de 16 ans et 35 adultes ont été victimes d’une morsure de serpent, selon les chiffres de Tox Info Suisse publiés lundi dans le bulletin de l’Office fédéral de la santé publique.
On recense 43 cas de morsures de serpents venimeux locaux vivant en liberté, dont 2 cas survenus dans les pays voisins.
Aucun cas fatal recensé
Dans 5 cas, il s’agissait de serpents exotiques non venimeux détenus comme animaux de compagnie. La gravité des symptômes a été signalée dans seulement 18 cas: 3 morsures se sont avérées asymptomatiques, 6 présentaient des symptômes légers, 8 des symptômes modérés et une des symptômes graves. Aucun cas fatal n’a été recensé parmi les humains.
En outre, 7 chiens ont été mordus par des serpents du pays. Tox Info Suisse a reçu 2 rapports médicaux concernant les morsures chez les chiens: dans un cas, l’animal mordu n’a pas survécu.
Deux serpents venimeux indigènes
Parmi les huit espèces indigènes, il existe en Suisse deux serpents venimeux vivant dans leur espace naturel: la vipère péliade et la vipère aspic. Les contacts avec des serpents venimeux dans la nature sont cependant très rares.
Grâce aux antidotes, leurs morsures ne constituent plus un problème mortel. En Suisse, une seule issue fatale est connue depuis 1960, indique le site Toxinfo.ch. Les réactions allergiques représentent le plus grand danger, à l’instar des piqûres d’insectes.
ats/hkr