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Des employés de l’accueil parascolaire, en sous-effectif de manière chronique, dénoncent un taux d’encadrement devenu critique. Ils réclament des moyens supplémentaires d’urgence.
Le parascolaire genevois, surchargé de manière chronique, semble avoir atteint un seuil critique. Cette fois, il en va de la sécurité des enfants, estiment les professionnels de la branche. Une cinquantaine d’employés du Groupement intercommunal pour l’animation parascolaire (GIAP) dénoncent un taux d’encadrement des élèves insuffisant, conduisant à des situations parfois intenables, telles que la gestion de 56 enfants âgée de 4 à 6 par seulement deux personnes, relate la RTS. La hausse du nombre d’élèves accueillis et le fort taux d’absentéisme expliquent en partie ce contexte tendu. En effet, depuis la rentrée, les inscriptions aux activités du midi et de l’après-midi ont bondi de 13%. Le taux d’absentéisme a, lui, atteint 14% au mois de novembre, soit le double du seuil alerte de l’Etat.
Face à cette urgence, mercredi, le personnel a lancé une pétition pour renforcer d’urgence les équipes en sous-effectifs et pour obtenir une augmentation des salaires et des temps de travail. Pour Floriane Demont, directrice du GIAP, si la situation n’est pas optimale, la sécurité des enfants reste garantie. Elle a également rappelé sur les ondes de Forum que le parascolaire est actuellement dans une période de transition.
