Le gouvernement Trudeau a ajouté trois entités et 17 individus associés au gouvernement islamique d’Iran à son régime de sanctions, incluant l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.
S’y retrouve aussi Saeed Mortazavi, le procureur du tribunal révolutionnaire iranien qui avait ordonné la torture de la photojournaliste irano-canadienne Zahra Kazemi au début des années 2000.
Ses atroces conditions de détention ont mené à sa mort en 2003.
Ottawa vise aussi le rédacteur en chef du journal nationaliste Kayhan, «qui publie régulièrement de la propagande antisémite, notamment la négation de l’Holocauste, et des menaces contre Israël, les États-Unis et les États du Golfe», ainsi que le chef de la radiodiffusion de la République islamique d’Iran, Peyman Jebelli.
Ces sanctions interdisent toute transaction financière et gèlent les comptes des personnes et entités visées. Celles-ci sont également interdites d’entrer sur le territoire canadien.
«Les actions du régime iranien parlent d’elles-mêmes; le monde observe depuis des années le régime poursuivre son programme de violence, de peur et de propagande», a déclaré par communiqué la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly.
Vendredi dernier, le premier ministre Justin Trudeau avait annoncé que la moitié du personnel des Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), tenue pour responsable de la répression des manifestants.