L’annonce d’une offre d’achat de la part du Groupe Le Massif envers le Mont-Sainte-Anne « est une bonne nouvelle » pour la région puisqu’il est grand temps de « donner un coup de barre » à ce dossier qui s’étire depuis plusieurs années.
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L’ex-ministre responsable de la Capitale-Nationale Agnès Maltais se réjouit de voir « un bon opérateur » comme le Goupe Le Massif tenter d’acquérir le Mont-Sainte-Anne.
Mme Maltais et Sam Hamad, un autre ancien ministre responsable de la Capitale-Nationale, avaient signé une lettre ouverte en mars dernier demandant au gouvernement de reprendre le contrôle de la montagne, propriété de l’entreprise Resorts of the Canadian Rockies (RCR).
« On n’a plus de confiance en l’opérateur actuel. On veut des gens de la région qui comprennent la situation. Le propriétaire actuel ne correspond pas aux désirs de ce qu’on avait émis comme opinion. Il faut que ça change », a demandé à nouveau Mme Maltais, mardi, lors d’un entretien téléphonique avec Le Journal.
Selon elle, le Groupe Le Massif réunit les trois critères nécessaires pour assurer la pérennité des lieux puisqu’il propose « des investissements », qu’il est considéré comme « un bon opérateur » et qu’il s’agit de « gens de la région ».
« moteur économique »
À Beaupré, l’annonce de cette offre d’achat est vue comme « une bonne nouvelle » par le maire de la municipalité, Pierre Renaud, qui rappelle que « la vitalité économique du Mont-Sainte-Anne a un impact positif » pour les gens du coin.
« Le Mont-Sainte-Anne, c’est notre moteur économique, c’est un peu notre poumon économique. Si on le rafraîchit et qu’on lui donne un petit peu d’amour, c’est sûr qu’au niveau commerces et retombées économiques directes, ça va être important », a-t-il avancé, ajoutant qu’un « coup de barre » était plus que nécessaire.
Gare aux belles paroles
Agnès Maltais demande maintenant au ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon d’étudier « sérieusement et avantageusement cette offre-là ».
« Il ne faut pas que le ministre de l’Économie croie aux belles paroles de l’opérateur actuel. Si le propriétaire actuel veut reprendre, il faut qu’ils mettent de l’argent sur la table. […] On pense qu’il ne le fera jamais », a-t-elle dit.
De son côté, M. Fitzgibbon a indiqué qu’il était « décevant qu’il n’ait pas eu d’investissements depuis très longtemps ».
« Le rôle du gouvernement n’est pas d’intermédier [sic] qui va être propriétaire du Mont-Sainte-Anne. Le rôle du gouvernement, c’est, s’il y a quelqu’un qui veut investir dans la montagne, je pense qu’on doit être là. On l’a fait à Orford, on l’a fait à Bromont, on l’a fait au Massif, on l’a fait un peu partout. »
Le Syndicat des employé-es de la Station Mont-Sainte-Anne n’a pas souhaité émettre de commentaires.
-Avec Nicolas Lachance
