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«Occupation Double» est devenue «Survivor»

«Occupation Double» est devenue «Survivor»


Comme beaucoup de Québécois, je suis avec intérêt Occupation Double depuis plusieurs années. Ce jeu de séduction et d’amour a pour but de couronner, à la fin de la saison, un couple gagnant ayant triomphé aux yeux du Québec par leur amour et leur quétainerie.

Évidemment, ces péripéties sont ponctuées de mini-drames dans les maisons des filles et des garçons. Triangle amoureux, insatisfaction d’accompagnateur de voyage, party trop arrosé, etc.

Évidemment qu’on s’attend à voir beaucoup de larmes, que ce soit des larmes de peine ou de joie.

Mais on ne s’attend certainement pas à ce que le jeu d’amour et de séduction devienne un champ d’intimidation. Et cela remonte à plus d’une saison.

  • Écoutez l’entrevue avec Kevin Lapierre, ancien candidat d’Occupation Double Afrique du Sud et de Big Brother Célébrités, à l’émission de Yasmine Abdelfadel sur QUB radio:

Rappelons-nous Kevin Lapierre, il y a déjà quelques années, qui a été pris pour cible par une partie de la maison des garçons, qui le traitait de «vidange» qu’il fallait sortir. Nous avons beau avoir été choqués de voir de tels propos être tenus que l’on se demandait si la production n’avait pas déjà coupé d’autres passages plus insultants pour nous préserver.

Faut croire que non. Il faut croire que l’intimidation est payante. Que c’est devenu le but du jeu. Qui insultera qui? Qui intimidera qui? Qui exclura et fera vivre l’enfer à qui? C’est à se demander même si le profil d’intimidateur n’est pas sciemment recherché lors des auditions. Ça ferait un maudit bon show, comme ils disent dans le dialecte local!

La raison pour laquelle la production a expulsé les principales têtes dirigeantes de ces stratagèmes d’intimidation, c’est parce que les commanditaires commençaient à se dissocier de l’émission. Elle est devenue toxique et une source de malaises auxquels les entreprises ne voulaient pas être liées. Ce n’est certainement pas la pression exercée depuis plusieurs jours, voire semaines, par les téléspectateurs qui a mené à cette décision. Mais tout simplement l’argent.

Ils avaient atteint le point de rupture de l’adage disant «parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en». Le retour du boomerang est violent. Ça leur apprendra.



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