Ali Haddad souhaite négocier en échange de l’allègement de ses multiples condamnations ou d’une éventuelle remise en liberté. « Je peux vous assurer qu’il y est tout à fait disposé, comme il l’a été à maintes reprises en privé ou lors de ses comparutions devant les tribunaux », indique une source proche du dossier, qui a requis l’anonymat. Sur quoi porteraient exactement ces tractations ?
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Peu de temps avant son transfert, au mois d’août 2020, d’une prison d’Alger vers l’établissement pénitencier de Tazoult (ex-Lambèse), dans l’est du pays, l’ancien patron des patrons avait reçu dans sa cellule un émissaire du pouvoir pour recueillir ses volontés en vue d’ouvrir des pourparlers sur ses biens et avoirs. « Je suis prêt à négocier », avait-il indiqué à cet intermédiaire, qui n’a plus repris contact avec lui. D’autres oligarques qui font l’objet de condamnations ont également reçu des envoyés en prison dans le cadre de tentatives de négociations. « Ils ont tous refusé, sauf Ali Haddad », affirme l’un de ses conseils.