in

Novembre, le mois de prévention des cancers de la prostate et des testicules – rts.ch

Novembre, le mois de prévention des cancers de la prostate et des testicules - rts.ch


Le cancer de la prostate et des testicules toucherait près de 6500 hommes par année en Suisse. Encore taboues, ces maladies sont souvent diagnostiquées tardivement. Les hôpitaux romands mettent un accent sur la prévention.

Le cancer de la prostate est le cancer masculin le plus fréquent en Suisse. Chaque année, environ 6100 nouveaux cas sont détectés au sein de la population. Il touche principalement les hommes de plus de 70 ans.

Si le cancer du testicule est moins répandu (environ 470 nouveaux cas chaque année), il touche néanmoins les hommes les plus jeunes. Près de 80% des patients ont moins de 50 ans au moment du diagnostic.

Maladies taboues

Des maladies qui restent taboues et qui sont souvent détectées tardivement. Jean François s’est vu diagnostiquer le cancer de la prostate il y a 7 ans. Aujourd’hui guéri, il reste sous étroite surveillance. Il rappelle l’importance de détecter la maladie le plus rapidement possible. « Le dépistage permet d’envisager des traitements courts et beaucoup plus légers qu’un diagnostic tardif », explique-t-il.

Une habitude que beaucoup d’hommes ont encore du mal à prendre. « On ne prend pas soin de notre santé, on ne va pas aller chez un urologue comme une femme irait annuellement chez le gynécologue. Parler d’incontinence ou d’impuissance est encore tabou chez les hommes. On a l’impression que c’est notre puissance masculine qui est touchée », détaille-t-il.

Pour Jean François, il est primordial d’en parler autour de soi. « En racontant ce qui nous arrive, on protège les autres. Raconter son histoire permet d’alerter les hommes proches de nous, de les aider à comprendre l’importance d’un dépistage précoce », ajoute-t-il.

Contrôle régulier

Aujourd’hui, il encourage ses fils à se faire contrôler régulièrement. « Les hommes ayant des cas de cancer de la prostate dans leur famille sont plus exposés à cette maladie que les autres », explique Dominik Berthold, médecin spécialisé en urologie au CHUV. « Pour ces raisons, il est important d’aller annuellement chez son médecin traitant. Le cancer peut être dépisté par un toucher rectal ou par la mesure du PSA, une protéine produite par la prostate que l’on détecte dans le sang », détaille-t-il.

En ce qui concerne le cancer des testicules, l’autopalpation est vivement recommandée. Il est préférable de l’effectuer debout sous une douche chaude, de manière à détendre la peau du scrotum et à faciliter la prise en main des testicules. La découverte d’une grosseur ou d’un durcissement sont des signes pour consulter rapidement un urologue, afin d’effectuer de plus amples examens. Une palpation régulière peut facilement détecter un cancer à un stade précoce.

Prévention

Pour rappeler aux hommes de prendre soin de leur santé, les Hôpitaux universitaires de Genève offrent des palpations testiculaires et des touchers rectaux gratuits tous les vendredis de novembre entre 9h et 15h30, dans le cadre de consultations individuelles.

Côté vaudois, une journée de prévention, dédiée à la prise en charge du cancer de la prostate, sera organisée au CHUV, le 29 novembre.

Sujet TV : Gilles de Diesbach

saje

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Autre enquête sur le climat de travail toxique chez SOS violence conjugale

Autre enquête sur le climat de travail toxique chez SOS violence conjugale

La police recherche activement un homme qui a menacé de “tuer tout le monde” dans un hôpital bruxellois

Un homme arrêté après avoir menacé de “tuer tout le monde” dans un hôpital bruxellois