Selon les dernières estimations de l’Insee, la hausse des prix se maintient à un niveau élevé, avoisinant les 6% chaque mois par rapport à l’année précédente. Cela fait bientôt un an, en juin, que l’inflation a atteint ce niveau, un niveau inédit depuis les années 1980.
L’Insee explique dans une note d’information rapide que cette augmentation de la pression inflationniste est notamment imputable à l’accélération de la hausse des prix de l’énergie. En effet, la baisse des prix des produits pétroliers sur un an est moins marquée qu’elle ne l’était le mois dernier, ce qui entraîne un décalage entre les cours actuels et les effets de la remise à la pompe, qui avait été mise en place en avril 2020 et a pris fin en décembre de l’année dernière.
Un nouvel acteur est également venu se distinguer dans cette équation complexe : les services. En effet, la hausse des prix se diffuse désormais aux loyers, aux services financiers, aux assurances et aux services de transport, entre autres.
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La pression inflationniste ne faiblit pas en France, où les dernières estimations de l’Insee placent la hausse des prix à environ 6% chaque mois par rapport à l’année précédente. Ce phénomène d’inflation est en cours depuis presque un an, soit depuis juin dernier, ce qui constitue un niveau inédit depuis les années 1980.
L’Insee explique que cet essor inflationniste est notamment engendré par l’augmentation rapide des prix de l’énergie. La baisse des prix des produits pétroliers sur un an est ainsi moins marquée ce mois-ci qu’elle ne le fut le mois dernier, ce qui entretient un décalage entre les cours actuels et ceux de la période durant laquelle avait été mise en place la remise à la pompe, d’avril 2020 à décembre 2020.
À cela s’ajoute l’arrivée d’un nouvel acteur dans cette équation économique complexe : les services. La hausse des prix se diffuse désormais aux loyers, aux services financiers, aux assurances, aux services de transport et à bien d’autres catégories encore.
C’est dans ce contexte que les estimations effectuées en fin de mois par l’Insee montrent que les prix à la consommation augmentent de 5,9 % en avril. Bien entendu, il s’agit d’une estimation provisoire, mais cela montre à quel point l’augmentation des prix reste soutenue.
Il n’y a donc pas de doute : la France est entrée dans une période de forte inflation, qui touche l’ensemble des catégories de biens et de services. Cette situation n’est pas sans conséquence pour le pouvoir d’achat des Français, qui se voient contraints de dépenser davantage pour se procurer les mêmes produits qu’auparavant.
Il reste maintenant à voir si cette tendance inflationniste pourra être tempérée dans les mois à venir, ou si elle continuera de s’accentuer, ce qui pourrait avoir des conséquences économiques et sociales de grande envergure.
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