En juin dernier, un passager du M2 avait surpris un homme en train de filmer avec son smartphone sous la minijupe d’une jeune fille. Il avait alors informé les Transports publics de la région lausannoise (TL) du cas, donnant le signalement du voyeur et de la victime.
Les TL avaient regretté l’incident et simplement conseillé au témoin de s’adresser à la police. Le transporteur lui avait en outre expliqué que son service de sécurité menait des rondes aléatoires, mais ne pouvait pas prévenir l’entier des cas. Le service de communication des TL recommande aux témoins et aux victimes de signaler et de porter plainte ou d’effectuer le signalement via l’app de l’Observatoire de la sécurité et des discriminations de la Ville de Lausanne. «Il faut recueillir un maximum d’informations pour dénoncer. Dans toute intervention, il faut toujours veiller à sa propre intégrité», précise encore le porte-parole de l’entreprise, Martial Messeiller.
Du côté de la police lausannoise, Jean-Philippe Pittet va plus loin: «En cas d’agissement douteux, il faut avoir le réflexe d’immédiatement avertir la personne que l’on pense en être la victime. Selon les circonstances, le témoin peut également appeler le 117 pour qu’une patrouille puisse rapidement intervenir.»