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Les joueurs de rugby français accusés de viol aggravé quittent Mendoza, se dirigent vers Buenos Aires et demandent un non-lieu

les rugbymen français inculpés de viol aggravé ont quitté Mendoza, se rendent à Buenos Aires et ont déposé une demande de non-lieu

LES RUGBYMEN FRANÇAIS INCULPÉS DE VIOL AGGRAVÉ ONT QUITTÉ MENDOZA ET SE RENDENT À BUENOS AIRES POUR UNE DEMANDE DE NON-LIEU

Au cours de journées décisives, les rugbymen français Oscar Jegou et Hugo Auradou ont quitté la maison de Mendoza en Argentine le 28 août 2024. Ils se trouvent maintenant à Buenos Aires, à 1000 km de là, dans l’attente d’une demande de non-lieu. Après avoir été inculpés en début juillet, placés en détention préventive puis assignés à résidence mi-juillet, ils ont finalement été libérés il y a deux semaines.

Les deux rugbymen ont atterri dans la capitale argentine peu avant 18 heures, en provenance de Mendoza, où ils étaient assignés. Ils n’ont pas fait de déclaration à leur arrivée à l’aéroport et ont été rapidement pris en charge pour se rendre à leur nouvelle destination. Leurs avocats ont déposé une demande de non-lieu à Mendoza, dans l’espoir de permettre aux joueurs de rentrer en France.

Le parquet se prononcera sur cette demande de non-lieu vendredi. Les avocats des joueurs ont souligné que ces derniers étaient libres de leurs mouvements en Argentine depuis leur remise en liberté en août. Une prochaine audience est prévue pour ce même jour, où le parquet fera part de sa position et sollicitera un examen du non-lieu par le juge.

La demande de non-lieu intervient après la révélation d’une tentative de suicide de la plaignante, qui a été empêchée d’assister à l’audience. Les deux rugbymen restent inculpés de viol aggravé en réunion pour des faits qui auraient eu lieu en juillet dans une chambre d’hôtel à Mendoza après un match.

Les avocats des joueurs soutiennent que la position de l’accusation a été fragilisée ces dernières semaines, en raison de contradictions et d’incohérences dans le récit de la plaignante. Ils s’opposent formellement à un non-lieu et continuent d’affirmer qu’il y a eu abus sexuel.

En cas d’abandon des poursuites, les avocats des deux rugbymen se disent prêts à envisager d’autres actions juridiques. Pour l’heure, l’objectif principal est de mettre un terme rapide à la procédure en cours.

Pour plus d’informations sur cette affaire, vous pouvez consulter les articles suivants :

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