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Le toit de la Grande Arche de la Défense définitivement fermé au public

Le toit de la Grande Arche de la Défense définitivement fermé au public



La Grande Arche de La Défense, inaugurée en 1989 pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française, a fermé définitivement ses portes au public le vendredi 28 avril. Situé au 35ème étage d’un bâtiment de bureaux, le toit de la Grande Arche offrait un espace extérieur, un restaurant et un lieu d’exposition, avec une vue panoramique sur le quartier d’affaires et la ville de Paris.

Exploitée depuis 2017 par le groupe City One, cette décision est motivée, selon la société, par les « charges d’exploitation colossales » liées à la complexité du monument. Le groupe regrette cette « décision douloureuse mais pleinement assumée », prise après « plusieurs années d’investissements » et de « crise Covid ». Selon City One, le toit de la Grande Arche avait accueilli en 2022 « un peu plus de 111 300 visiteurs », contre « plus de 230 000 » avant la crise sanitaire.

Les dispositifs de sécurité d’immeuble de grande hauteur (IGH) et d’établissement recevant du public (ERP) qui s’imposent à un lieu de cette nature rendent les cahiers des charges de la sûreté et de la sécurité, de l’entretien et de la maintenance des ascenseurs panoramiques, pour ne citer que quelques exemples, excessivement contraignants et très onéreux sans bénéficier d’aucune aide, justifie City One.

Le toit de la Grande Arche avait été fermé au public entre 2010 et 2017 pour des raisons de sécurité, avant que City One n’en prenne la gestion en 2017. La Grande Arche avait auparavant été gérée par un autre exploitant.

Conçue à l’origine par l’architecte danois Johan Otto von Spreckelsen et l’ingénieur Erik Reitzel, et achevée par le Français Paul Andreu, la Grande Arche de La Défense était l’un des grands projets architecturaux lancés par le président François Mitterrand pendant ses deux septennats (1981-1995). Le projet se voulait un arc de triomphe du XXème siècle.

Cette nouvelle fermeture est un coup dur pour les amoureux de la vue imprenable qu’offrait le toit de la Grande Arche. Il est maintenant impossible de contempler la perspective voulue par François Mitterrand depuis ce monument emblématique de la ville de Paris.

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