Si la citoyenneté canadienne lui était finalement octroyée — comme elle l’est pour sa famille —, le blogueur Raif Badawi pourrait enfin retrouver son épouse et ses enfants, établis à Sherbrooke depuis environ une décennie.
Condamné par la monarchie saoudienne à 10 ans d’emprisonnement ainsi qu’à 1000 coups de fouet pour avoir publié des opinions politiques et religieuses sur son blogue, M. Badawi est toujours détenu en Arabie Saoudite, malgré le fait qu’il ne soit plus prisonnier.
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, avait pourtant promis à sa famille de le rapatrier au pays et qu’il irait personnellement le chercher.
«C’était des paroles en l’air. Il a fait beaucoup de promesses où il disait qu’il était avec nous qu’il comprenait, vu que lui aussi a trois enfants et qu’il ne pourrait pas vivre sans eux. [Depuis ce moment, nous nous sommes aperçus qu’] il ne faisait pas grand-chose pour que notre père à nous revienne», a indiqué la fille du blogueur Najwa Badawi.
Les élus du parlement et les membres du sénat ont adopté une motion pour que la citoyenneté canadienne soit octroyée à M. Badawi, mais rien ne semble bougé au gouvernement dans ce dossier depuis la dernière année.
- Écoutez. en balado l’émission « Le monde à l’envers » de TVA diffusée chaque vendredi en direct 20 h via QUB radio :
Pendant huit ans, les réalisateurs Luc Côté et Patricio Henríquez ont suivi l’épouse de M. Badawi, Ensaf Haidar, dans son combat pour faire libérer son mari.
Le documentaire «En attendant Raif» sera à l’affiche le 4 novembre.
Un débat animé
Un débat sur les costumes d’Halloween a animé les débatteurs vendredi soir qui se sont envoyé quelques pointes.
Sophie Durocher s’est d’abord insurgée contre la campagne de l’ordre des infirmières qui visait à sensibiliser le public quant à l’érotisation malsaine des costumes d’infirmière, criant à la «nichonphobie».
«On a en ras le cul des curées qui nous disent comment nous habiller, quoi penser, quoi faire, quoi manger et quoi boire», s’est-elle écriée un peu plus tard dans ce débat.
«Entre adultes, on ne vous interdit pas de vous déguiser en cowboy ou en indien, on vous juge», s’est exclamée juste avant Judith Lussier, qui en était à sa première participation à l’émission.
Éric Duhaime prêt à rencontrer son équipe
Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ) Éric Duhaime a également accepté l’invitation lancée par Stéphan Bureau.
Il est notamment revenu sur sa campagne qu’il considère comme un demi-succès plutôt qu’un demi-échec.
Il a abordé entre autres les tensions et la bisbille qui règne actuellement au sein son parti.
Il doit d’ailleurs s’entretenir avec ses membres samedi pour redéfinir l’avenir du PCQ.
«La prochaine fois, ça va être très différent parce que d’abord on va avoir du temps, ce qu’on n’a pas eu, on a tout fait ça en un an. Là, on a quatre ans devant nous pour s’organiser et se professionnaliser, et on va avoir des ressources», a-t-il dit à l’animateur.
De son côté, le pédiatre Jean-François Chicoine, qui s’intéresse aux répercussions d’une séparation sur les enfants dans la série documentaire «Une semaine sur 2», était de passage sur le plateau de l’émission pour parler du taux d’occupation présentement très élevé à l’urgence du CHU Sainte-Justine.
Il a aussi expliqué les difficultés que l’établissement éprouve pour recruter et retenir les travailleurs et travailleuses de la santé.
Une réalité d’autant plus criante à Montréal, notamment en raison de la mobilité difficile et du coût de la vie qui y est plus élevé.
Guy Nantel et Biz complétaient le quatuor de débatteurs, tandis que Pierre Brassard était l’invité de la semaine.
L’émission «Le monde à l’envers» est diffusée tous les vendredis en direct sur le coup de 20 h.