La démocratie ne doit pas être tenue pour acquise et les élections devraient être un moment de célébrer, croit Bruno Marchand.
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La démocratie ne doit pas être tenue pour acquise et les élections devraient être un moment de célébrer, croit Bruno Marchand.
S’il s’est refusé à prendre parti durant la campagne électorale provinciale, le maire de Québec insiste sur l’importance que représente le jour du vote, dans une lettre d’opinion publiée aujourd’hui.
À ses yeux, « les élections devraient être une fête ». « Si on est capable de réunir notre gang d’amis pour le Super Bowl, pourquoi ne pas le faire pour la soirée qui définira les quatre prochaines années », lance-t-il.
« Profitez de cette journée pour y voir des amis, offrez le covoiturage pour vous rendre au bureau de vote, appelez votre famille pour discuter politique et pour vous rappeler d’aller voter. Faites-vous un “pool” des élections, le perdant paie la pizza », suggère-t-il.
« La liberté de choisir »
Car sur une note plus sérieuse, il rappelle que le droit de vote n’a pas toujours été universel dans notre société et que la démocratie continue de faire défaut dans plusieurs régions du monde.
« On tient peut-être trop pour acquis ce privilège de vivre dans un État qui valorise la liberté d’opinion et la liberté de choisir », écrit-il.
« Le 3 octobre, nous avons un énorme pouvoir entre les mains. Encore plus que dans une finale de la Coupe Stanley, parce que cette fois, on a le pouvoir d’influencer le résultat ! On serait fou de s’en passer », conclut le maire.
Le taux de participation aux élections générales québécoises est en baisse depuis quelques années. Il était 66,45 % en 2018, comparativement à 74,6 % en 2012.
Cette année, Élections Québec a toutefois dénoté une croissance record du vote par anticipation. C’est d’ailleurs dans la région de Québec où il a été le plus élevé.
