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Lausanne Il se fait cambrioler le temps de remonter sa lessive
Un Lausannois s’est fait voler son téléphone chez lui alors qu’il était descendu récupérer son linge, sans fermer sa porte à clé. La police recense une dizaine de cas par année.
Il est possible de se faire cambrioler en pleine journée alors que l’on se trouve dans son immeuble. C’est ce qui est arrivé à Brandon*, un quinquagénaire lausannois habitant dans le quartier de Béthusy, le 27 juillet dernier.
Arnaud, un voisin récemment installé, rentrait tranquillement chez lui lorsqu’il est tombé sur une altercation entre un homme et une femme au milieu de la route. Cette dernière clamait haut et fort qu’elle était en train de se faire agresser. Voulant d’abord défendre la femme, Arnaud a vite compris qu’il se trompait de victime.
La voleuse, âgée d’environ 35 ans, s’était introduite dans l’appartement de Brandon pour y dérober un téléphone. Le locataire remontait sa lessive lorsqu’il a surpris la délinquante qui sortait de chez lui. Le malheureux n’avait pas fermé la porte à clé et son fils était à l’autre bout de l’appartement.
Après avoir appelé la police, Arnaud, Brandon et son fils se sont lancés à la poursuite de la voleuse, sans succès. Les autorités ne l’ont toujours pas retrouvée et les investigations de la police judiciaire sont en cours. «Ce genre d’incidents est peu fréquent, nous recensons environ une dizaine de cas par année», explique la police de Lausanne. Les autorités donnent toutefois quelques conseils: signaler à la police, via le 117, tout comportement «étrange» dans les immeubles et à leurs abords, fermer son logement à clé, même lorsque l’on sort pour un bref instant et éloigner les valeurs (sac à main, porte-monnaie, téléphone portable, etc.) de la porte d’entrée de son logement.
Un vol sans effraction constitue un «vol simple». À domicile, il est couvert par l’assurance ménage de base, mais de façon limitée. Par exemple, l’argent liquide n’est pas remboursé.