Des milliers de marcheurs de tous âges ont profité du beau temps pour enfiler leurs espadrilles et parcourir la Vieille Capitale à pied, ce samedi, à l’occasion de la Grande marche du Grand défi Pierre Lavoie.
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« On a tous la capacité d’améliorer notre santé un pas à la fois, c’est donné à tout le monde de marcher. Notre système de santé et l’environnement en ont besoin », lance Pierre Lavoie.
L’ambassadeur de 58 ans menait une troupe de plusieurs milliers de personnes qui ont suivi un parcours de cinq kilomètres à travers les plaines d’Abraham pour promouvoir de saines habitudes de vie.
À la grandeur de la province, ce sont près de 100 000 personnes qui ont participé à l’activité qui a débuté vendredi et qui s’étend dans une centaine de villes.
« C’est très inspirant de voir autant de gens réunis pour promouvoir les bonnes habitudes de vie. On est fier de contribuer à propager cet événement-là à travers le Québec », a fait savoir Sébastien Ménard, éditeur et rédacteur en chef du Journal de Québec, partenaire de l’événement.
Donner l’exemple
La Grande marche a attiré une foule particulièrement hétéroclite devant l’Assemblée nationale, samedi matin. Des bambins aux personnes âgées, en passant par les habitués de la course aux néophytes des activités sportives, il y en avait pour tous les goûts.
« On a décidé de bouger depuis un certain temps pour espérer voir nos arrière-petits-enfants grandir. C’est l’occasion de le faire en famille », lance Louis Roussy, accompagné de sa femme, de sa petite-fille et de ses arrière-petits-enfants.
Des enseignantes en éducation physique de la grande région de Québec ont aussi passé le mot à leurs élèves dans les derniers jours.
« C’est tellement un bel événement rassembleur. On a voulu participer pour montrer l’exemple et montrer qu’on peut avoir du fun en bougeant », affirme Émilie Paradis, accompagnée de ses deux collègues.
Une ville à construire
Appelé à prendre la parole, le maire de Québec Bruno Marchand a fait un constat plutôt sombre des déplacements responsables dans sa ville.
Selon ses dires, 42 % des déplacements de moins d’un kilomètre ne se font pas en transport actif. Une donnée qui passe à 92 % lorsqu’on prend en considération les trajets de moins de cinq kilomètres.
« Imaginez l’impact qu’on peut avoir si on construit une ville où on permet aux gens d’améliorer leur santé simplement en se rendant au travail ou à l’épicerie […] de façon sécuritaire, à pied ou à vélo », a-t-il lancé.