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Les 12-17 ans ont plus de risques de développer un syndrome post-Covid, selon une étude des HUG et de l’UNIGE. Autre facteur de risque: une situation économique précaire.
Le Covid n’a pas fini de dévoiler ses secrets. Selon une étude menée par les HUG et l’Université de Genève sur 1034 jeunes genevois, au moins 14% des adolescents de 12 à 17 ans présentent des symptômes plus de douze semaines après leur infection au coronavirus. Entre troubles de la concentration, troubles digestifs et pertes de goût , ils remplissent ainsi les conditions médicales du Covid long. A contrario, chez les enfants âgés de 6 mois à 11 ans, ces symptômes ne peuvent pas être attribués à une forme longue de la maladie.
En plus de l’âge, les chercheurs se sont penchés sur d’autres facteurs qui pourraient influencer la continuité ou non des symptômes. Ils ont découvert qu’un «statut socioéconomique inférieur» – soit un cadre de vie précaire – peut augmenter les risques de Covid long. Cette découverte converge avec le reste de la littérature scientifique, qui démontre un lien entre les inégalités sociales et la sévérité de l’infection au Covid-19. L’étude indique que ce dernier point pourrait s’expliquer notamment par une plus grande exposition au virus ou moins d’entrain à la vaccination chez les personnes à bas revenus.