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GenèveLe CERN et Airbus s’allient pour une aviation plus propre
Le laboratoire de physique des particules et l’avionneur ont lancé jeudi une collaboration pour évaluer l’utilisation de technologies supraconductrices pour les futurs avions à hydrogène.
Jeudi, le CERN et Airbus ont lancé un projet de recherche innovant. L’avionneur européen et l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), basée à Genève, se sont associés afin d’étudier si les technologies supraconductrices pourraient être utilisées dans les systèmes de distribution d’électricité des futurs avions à hydrogène. Si les objectifs prévus en termes de performance et de fiabilité sont atteints, ce partenariat pourrait aboutir sur le vol d’un prototype, d’ici une dizaine d’années, assure le laboratoire de physique des particules, dans un communiqué.
«Dans le cadre de ses travaux de recherche, le CERN repousse les limites de la science et de l’ingénierie, et s’associe à l’industrie pour encourager l’innovation, avec un impact positif sur l’environnement», explique Raphaël Bello, directeur des finances et des ressources humaines. Or, «les technologies supraconductrices pourraient permettre de réduire considérablement le poids des avions de prochaine génération et d’accroître leur efficacité », détaille José Miguel Jimenez, chef du département Technologie.
De son côté, Airbus est déjà en train d’étudier la faisabilité de cette technologie pour les avions hybrides et à propulsion électrique.
(comm/lhu)