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Faute d’augmentation salariale et face à la peur de voir leur droit de pratique disparaître, les assistants en soins et santé communautaire pourraient débrayer le 23 novembre.
Assurer l’hygiène des patients, les aider à se vêtir, à prendre leur repas ou effectuer des gestes médicaux simples (mesurer la tension, par exemple) méritent une meilleure paie et davantage de considération, selon les assistants en soins et santé communautaire (ASSC). Lassés de ne rien voir venir depuis plusieurs années – notamment une revalorisation salariale promise il y a un an par le Conseil d’État, d’après eux – ils ont déposé un préavis de grève d’une journée. Si l’Exécutif n’accède pas à leurs demandes «avec confirmation écrite» d’ici à trois semaines, précise le Syndicat de la fonction publique, les ASSC débrayeront le 23 novembre. Les quelque 900 employés du secteur ne veulent pas seulement être mieux rémunérés, ils craignent aussi pour l’avenir de leur profession. Ils réclament ainsi le maintien de leur droit de pratique, menacé par le gouvernement genevois, selon eux.