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Genève Chantier lancé pour se passer d’énergies fossiles à l’aéroport
Les travaux de raccordement entre Cointrin et le réseau hydrothermique Genilac ont débuté. Objectif: ne plus utiliser de mazout pour chauffer ou rafraîchir les bâtiments.
Chaque année, Genève Aéroport brûle deux millions de litres de mazout pour chauffer ses bâtiments en hiver ou les climatiser en été. Ce ne devrait plus être le cas, dès 2026: l’eau du Léman s’en chargera. Le chantier pour raccorder la plateforme aéroportuaire au réseau hydrothermique Genilac (cf. vidéo ci-dessous) a officiellement débuté mardi. Dans quatre ans, Cointrin devrait donc éviter l’émission annuelle de 5300 tonnes de Co2 et réduire de 60% ses émissions de gaz carbonique. L’aéroport va investir 37 millions de francs dans ces travaux.
Le projet constitue pour le canton une «avancée importante dans la lutte contre le réchauffement climatique», s’est félicité Christian Brunier, directeur général des Services industriels, qui gèrent Genilac. Le réseau hydrothermique, dont des installations sont aussi prévues sur la rive gauche, permet également de «renforcer l’indépendance énergétique» de Genève. De son côté, le Conseil d’Etat a rappelé que le dispositif de pompage des eaux du Léman pour remplacer les énergies fossiles en matière de chauffage, notamment, alimentera plusieurs quartiers dont celui de l’Etang à Vernier, ou encore Balexert.