« C’est la première fois que je le vois et qu’il ne boite pas. Il marche d’une façon normale. J’étais heureux de le voir ainsi, je lui ai fait un câlin. »
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L’homme qui distribuait les câlins se nomme Chris Wideman. Et celui qui boitait dans le passé n’est pas trop difficile à identifier. Il porte le numéro 11 et il a un « A » sur son gilet : Brendan Gallagher.
Invité à rencontrer les médias à sa sortie du premier jour du camp, Gallagher avait un sourire encore plus éclatant qu’en temps normal. Contrairement à l’an dernier, il se sent en bonne condition physique.
« Quand je suis parti, j’ai passé beaucoup de temps en gymnase, mais je ne soulevais pas de poids, a-t-il précisé. Il y a plusieurs portions de mon corps qui ne bougeaient pas comme elles devaient. J’ai pris un mois à faire des trucs différents pour trouver des manières de bouger comme avant. J’ai reconstruit mon corps tranquillement et j’ai recommencé à prendre des poids, à courir et à m’entraîner. »
« J’étais heureux de revenir à une routine régulière, a-t-il continué. J’ai investi du temps pour moi. Si je suis ici dans la LNH, c’est en raison de mon travail. Je dois aussi modeler mon corps pour une saison de 82 matchs. J’ai toujours eu confiance en moi, mais tu te sens mieux quand tu sais que tu as consacré assez de temps à l’entraînement. »
Aucun objectif
Limité à 7 buts et 24 points en 52 rencontres la saison dernière, l’ailier de 30 ans s’est tenu bien loin des grandes promesses. Questionné à savoir s’il pouvait redevenir un marqueur de 30 buts, il a évité le piège.
« Je ne me suis jamais placé d’objectifs comme ça. Je veux être fiable et constant. Je veux être un gars où, chaque match, je contribue je veux aider l’équipe. J’ai toujours retiré une fierté avec ça. Si tu peux compter sur tes doigts tes mauvais matchs, les bonnes choses vont suivre. »