La côte de popularité d’Emmanuel Macron baisse fortement, de sept points sur un mois, avec 36% d’opinions favorables, tout comme celle de la Première ministre, Élisabeth Borne, qui recule de dix points à 41%, selon un sondage BVA pour RTL et Orange publié ce vendredi. L’institut repère une dégradation de l’image du président depuis 2018.
La côte de popularité d’Emmanuel Macron baisse fortement, de sept points sur un mois, avec 36% d’opinions favorables, tout comme celle de la Première ministre, Élisabeth Borne, qui recule de dix points à 41%, selon un sondage BVA pour RTL et Orange publié vendredi. Ces baisses de popularité traduisent notamment un jugement sévère des Français sur la gestion de la crise des carburants par l’exécutif : plus de sept sondés sur dix (71%) estiment que le gouvernement « gère mal » cette crise, près d’un tiers (32%) estimant même qu’il la gère « très mal ».
Dégradation constante de l’image d’Emmanuel Macron
L’institut BVA repère plus largement une dégradation de l’image du président de la République « en baisse quasiment continue depuis sa première élection » en 2018 et qui « s’érode à nouveau sur l’ensemble des indicateurs testés » par rapport au printemps 2022. Ainsi, alors que 55% des Français estimaient encore en mars dernier que le chef de l’État avait « des convictions profondes » (73% en avril 2018), ils ne sont plus que 49% dans cette enquête. 41% des sondés estiment « qu’il sait où il va », soit une baisse de 7 points en quelques mois.
41% des Français seulement estiment qu’il est « capable de prendre les décisions qui s’imposent », soit une baisse de 12 points depuis mars, ce qui constitue, relève BVA, une autre évolution « notable et préjudiciable car c’était jusqu’à présent une force reconnue du président ». Les évolutions sont également très fortes en ce qui concerne sa compétence (40%, -8 points) ou encore la capacité d’Emmanuel Macron à rassurer (27%, -8 points).
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1.001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées par Internet les 19 et 20 octobre, selon la méthode des quotas.