Le Montréalais accusé d’avoir poignardé à mort son ex-conjointe la semaine passée a de nouveau comparu ce lundi, tandis que l’enquête policière suit son cours.
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« On a obtenu un début de divulgation de preuve », a expliqué Me Elfriede Duclervil de lundi au palais de justice de Montréal.
Juste avant, Antoine Coby venait de passer devant une juge, à la suite de sa première comparution pour le meurtre au premier degré de Viergemene Toussaint. La femme de 42 ans avait été tuée à Montréal-Nord. Le corps, qui portait des marques de violence, avait été découvert par son nouveau petit ami qui s’inquiétait de ne pas avoir de ses nouvelles.
Rapidement, Coby est apparu dans la mire des enquêteurs. C’est qu’en juillet dernier, il avait déjà été arrêté pour violence conjugale sur Mme Toussaint. Il avait comparu détenu sous des accusations de séquestration, voies de faits et de méfait. Or, comme il n’avait pas d’antécédent judiciaire et que les gestes allégués étaient considérés d’une gravité objective moins grave, il a pu être libéré sous conditions, dont de ne pas s’approcher de son ex-conjointe. Il devait revenir à la cour en novembre dans ce dossier où il risquait, dans le pire des cas, un court séjour en détention.
Arrêté vendredi soir pour meurtre au premier degré, il risque maintenant la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant d’avoir purgé au moins 25 années de détention.
Dans ce dossier, il reviendra à la cour dans quelques semaines. S’il veut être libéré sous caution, il devra déposer une requête à la cour.
Il s’agissait du deuxième féminicide à survenir à Montréal en un peu plus d’une semaine. Le 8 septembre dernier, Gisèle Betondi a été poignardée à mort dans l’arrondissement de LaSalle.
