Le ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez, estime que Facebook «prend une position ‘’très radicale’’ en essayant d’intimider les Canadiens», et accuse les conservateurs de se ranger du côté de la mégaentreprise américaine.
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«Moi, je ne pense pas que ça va fonctionner, les Canadiens ne se laisseront pas imposer. Ils ont essayé la même méthode en Australie», a indiqué M. Rodriguez en mêlée de presse mercredi matin.
Des représentants de Meta, maison mère de Facebook, ont menacé de façon subtile le gouvernement que le contenu journalistique canadien pourrait être retiré de la plateforme si le gouvernement allait de l’avant avec sa loi proposant de redistribuer les profits amassés aux dépens des médias.
C’est ce qui s’était déroulé en Australie lorsque le gouvernement avait adopté une loi similaire à celle que veut adopter Ottawa. Le ressac dans l’opinion publique avait contribué à ce que Facebook rétablisse les pages bloquées.
«Moi ma position, c’est qu’ils ont mon téléphone, ma porte est toujours ouverte, ça a toujours été ma philosophie. S’ils veulent parler, moi je suis prêt à parler. La main est tendue», a dit M. Rodriguez.
M. Rodriguez n’a pas voulu s’avancer sur la manière dont le gouvernement fédéral réagirait si Facebook mettait ses menaces à exécution.
Une brochette de députés libéraux sont sortis mardi pour dénoncer le comportement de Meta dans ce dossier.
Le député libéral Chris Bittle a notamment dit que Facebook se «tirerait dans le pied» s’il décidait de retirer le contenu des médias canadiens.
