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Etude: Les protéines sont bonnes pour la motivation

Etude: Les protéines sont bonnes pour la motivation


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Étude Les protéines sont bonnes pour la motivation

Une récente étude démontre que la nutrition joue un rôle important dans le fonctionnement du cerveau, lorsqu’il s’agit de fournir des efforts.

Une mauvaise alimentation peut entraîner une diminution de la motivation.

Une mauvaise alimentation peut entraîner une diminution de la motivation.

iStock/EPFL

Dans la vie, la motivation peut faire la différence entre succès et échec, définition d’objectifs et désœuvrement, bien-être et tristesse. L’équipe de la professeure Carmen Sandi de la Faculté des sciences de la vie de l’EPFL, avec ses collègues du Nestlé Institute of Health Sciences, a récemment publié une étude ciblant l’impact de la nutrition sur la motivation. Les chercheurs ont ainsi étudié une zone profonde du cerveau appelée noyau accumbens, connue pour jouer un rôle majeur dans la régulation de fonctions telles que la récompense, le renforcement, l’aversion et, surtout, la motivation.

Le cerveau est souvent soumis à un stress oxydatif excessif (lire encadré). La question pour les chercheurs était de savoir si les niveaux d’antioxydants dans le noyau accumbens peuvent perturber la motivation. Pour répondre à cette question, les scientifiques ont examiné le principal antioxydant du cerveau, une protéine appelée glutathion (GSH), et son lien avec la motivation. Ils ont constaté que des niveaux supérieurs de GSH dans le noyau accumbens étaient corrélés à des performances meilleures et régulières dans les tâches.

Expériences sur des rats

L’équipe est ensuite passée à des expériences sur des rats auxquels on a administré des micro-injections d’un bloqueur de GSH, qui a réduit la synthèse et les niveaux de l’antioxydant. Les rats étaient alors moins motivés, ce qui se traduisait par de moins bonnes performances dans les tests d’effort récompensés. Au contraire, lorsque les chercheurs ont donné aux rats de la N-acétylcystéine (qui augmente les niveaux de GSH dans le noyau accumbens), les animaux ont obtenu de meilleurs résultats.

«La N-acétylcystéine peut également être synthétisée dans l’organisme à partir de son précurseur, la cystéine, explique Carmen Sandi. La cystéine est présente dans les aliments riches en protéines, tels que la viande, le poulet, le poisson ou les fruits de mer. D’autres sources avec des teneurs plus faibles sont les œufs, les aliments à base de céréales complètes et certains légumes comme le brocoli, les oignons et les légumineuses.»

Qu’est-ce que le stress oxydatif?

(XFZ/Comm)



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